À Brest, des faux mineurs étrangers refont parler d’eux dans une affaire de vol après avoir été déjà interpellés plusieurs fois.
Pétarades à Brest
La rentrée universitaire marque le retour des étudiants à Brest. C’est d’ailleurs pour fêter ce retour sur les bancs de l’école que s’est tenu le festival des Pétarades jeudi 13 septembre au soir. L’événement se déroulait sur le campus du Bouguen et a accueilli plus de 6 000 participants.
Toutefois, les nuits brestoises, aussi festives soient-elles, sont désormais presque systématiquement synonymes de faits divers. Et, une fois encore, les (prétendus) mineurs étrangers qui sévissent sur l’agglomération depuis quelques années, ont fait parler d’eux.
Aux alentours de 1 h 30 dans la nuit du jeudi 13 au vendredi 14 septembre, des policiers de la brigade anti-criminalité assignés à la surveillance du festival des Pétarades ont reconnu une drôle d’équipe tandis que cette dernière rentrait sur le campus du Bouguen. Il s’agissait d’une jeune fille en compagnie de plusieurs faux mineurs étrangers connus des services de police pour des vols à la tire.
Sur la place de la Liberté
Un étrange manège va alors débuter. Près d’une demi-heure plus tard, la jeune fille ne porte plus le même blouson lorsqu’elle quitte le festival. Un homme, qui montera dans un bus par la suite et ne sera pas interpellé, lui remet un objet. Suspicieux, des hommes de la brigade anti-criminalité se mettent à suivre la fille. Celle-ci se rend sur la place de la Liberté, tristement célèbre pour les trafics illicites et l’insécurité qui y règnent.
Après un autre changement de veste, elle discute avec deux hommes, aux activités tout aussi suspectes. Ils ont en effet une méthode bien particulière pour commettre leurs larcins : danser avec leurs proies potentielles tout en essayent de leur faire les poches. C’est à ce moment que la petite équipe des trois voleurs est interpellée par la police qui avait observé toute la scène.
Mineurs étrangers voleurs
Suite à ces arrestations, la jeune fille apparaît être en possession de deux téléphones protables volés. Qui étaient cachés dans son soutien-gorge. Quant aux deux autres larrons, ils ont nié les faits et même affirmé ne pas se connaître. Un classique du genre.
En ce qui concerne l’identité du trio, la jeune femme, disant être majeure, est en réalité une mineure ayant fugué depuis la Loire-Atlantique alors qu’elle était placée dans un centre d’aide sociale à l’enfance. Situation inverse pour les deux autres interpellés. Se présentant comme mineurs, leur majorité a été prouvée par les enquêteurs après avoir effectué des examens osseux et dentaires.
Ces deux délinquants étrangers ont déjà été plusieurs fois interpellés par les services de police brestois au cours des dernières semaines. Voilà qui devrait sérieusement poser la question de l’efficacité des sanctions pour ce type d’individus qui, une fois relâchés, poursuivent tranquillement leurs activités dans le centre-ville de Brest. Pas de quoi susciter pour autant une réaction de la part du maire François Cuillandre et de sa municipalité, totalement passive face à ce climat délétère qui empoisonne la vie de ses habitants.
Crédit photo : Wikimedia Commons (CC/Kevin B.) (photo d’illustration)
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