A en croire les pro-migrants, les migrants – principalement issus de la Corne d’Afrique, des Soudans, du Niger et de Guinée qui campent depuis deux mois square Daviais en pleine ville sont des « crèmes ». Voire. Un récent fait-divers tend à l’infirmer.
Un Érythréen de 32 ans, passé par l’Italie et l’Allemagne, venu à Nantes car on lui a dit que les réfugiés sont bien accueillis, était en virée avec des amis au Hangar à Bananes – et y a beaucoup bu ce 8 septembre. Refusé dans un bar, il a insulté un vigile puis l’a blessé à la cuisse avec un couteau. Un second vigile est venu lui prêter main forte : le migrant « s’est senti menacé » et l’a mordu au doigt. Trois semaines d’ITT et des séquelles possibles.
La justice se montre (trop) bonne fille et ne condamne le migrant qu’à six mois avec sursis, sans mandat de dépôt. Et interdiction de paraître quai des Antilles, tout de même. « Vu la gravité des faits, six mois de sursis pour quelqu’un qui ne présente pas de garantie de non-réitération et s’est montré très violent, c’est tout de même très léger », souffle un habitué du palais de justice pour qui « le souci humanitaire pèse beaucoup, trop peut-être par rapport à la nécessité de rendre la justice et de protéger la société des gens violents ». Il est vrai que l’individu n’est pas classé « skinhead »…
LM
Photo d’illustration : DR
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