L’eau douce est cruciale, non seulement pour les besoins de l’homme mais également pour la production alimentaire, d’énergie et bien d’autres aspects de la vie quotidienne. Un rapport de l’ONU publié en juin dernier rapporte que d’ici 2050 la moitié de la population planétaire n’aurait plus un accès sûr à l’eau potable. Les deux principaux facteurs de cette pénurie sont : la croissance démographique et le changement climatique.
Si de nombreux scientifiques se penchent sur quels moyens permettraient de stopper le réchauffement. Résoudre le problème de croissance démographique reste néanmoins très délicat. Comment faire pour qu’une population en croissance exponentielle ait accès à une quantité d’eau finie ?
L’Inde et l’Éthiopie se trouvent dans la « short list » des pays les plus touchés par cette catastrophe. Pour le premier près de 163 millions d’individus souffriraient du manque d’eau contre 61 millions pour le second. Sauf innovations majeurs dans les années à venir comme de nouvelles techniques de dessalement des eaux de mer, l’humanité devra se débrouiller avec les quantités d’eau douce fournie par mère nature.
Comment se distribue l’eau douce actuellement ?
La majeure partie de l’eau douce est destinée à l’agriculture. L’irrigation des champs et l’entretien du bétails sont les deux principales « pompes à eau » du monde . Or du fait de la croissance démographique, la production agricole augmente pour satisfaire les besoins de tous. Creusant un peu plus les déficits en eau potable.
De plus un défi majeur oppose de nombreuses communautés. Si le producteur sud-américain, enclavé dans sa région, plante de la canne à sucre pour produire de l’éthanol et ainsi fabriquer du carburant, il ne pourra plus récolter de nourritures pour ses proches et sa communauté. Aussi si des industriels détournent une rivière ou un fleuve pour produire un barrage électrique, Les pêcheurs en amont se retrouveront privés de leurs sources de revenus. Les scientifiques appellent ce problème « le lien eau-nourriture-énergie ».
La pénurie de Cape Town
Plus tôt dans l’année, la ville de Cape Town en Afrique du Sud, à connu des difficultés d’approvisionnement en eau. Un « jour zéro » à même été mis en place au mois de juin, date à la quelle la municipalité serait incapable de fournir ses habitants en eau potable. Cape Town n’est pas la première ville à faire face à une sécheresse, mais elle est vraisemblablement la première grande ville à manquer d’eau.
Maxime DUBOIS
Crédit photo : Pixabay (cc)
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