Spécialiste de l’histoire des îles britanniques, Laurent Colantonio a étudié avec La grande famine en Irlande (Presses universitaires de France, 2014) une tragédie proportionnellement plus dévastatrice que la Première Guerre mondiale. Entre 1847 et 1853, plus d’un million d’Irlandais périront des suites de l’une des plus grandes famines de l’humanité.
Le professeur d’histoire à l’UQAM ajoute qu’en plus d’avoir généré la mort d’un huitième des Irlandais, la maladie de la pomme de terre a accéléré l’extinction de la langue gaélique, car ses locuteurs étaient à la fois les plus pauvres et composaient une proportion importante des deux millions d’habitants qui s’exileront outre-mer pour éviter de mourir de faim.
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