2018 est la dernière année du centenaire de la Grande Guerre. Les cérémonies et hommages se succèderont jusqu’au 11 novembre, notamment à Verdun, à Paris et en Picardie.
Verdun se souvient…
Ils étaient plusieurs centaines le week-end dernier à Verdun, dans la Meuse, pour une reconstitution historique de grande ampleur. Ces passionnés d’histoire venus de dix-huit pays différents souhaitaient se réunir en cette dernière année de commémoration du centenaire de la Première Guerre Mondiale sur l’un de ses principaux champs de batailles. Sur ces terres, à partir de février 1916 et dix mois durant, près de 300 000 hommes sont tombés au combat.
La reconstitution mettait en scène des bataillons anglais, américains, français et allemands en tenue d’époque, mais aussi des chirurgiens et des religieuses installés dans des campements accessibles au public. Des véhicules militaires étaient également présentés.
Solennel mais familial, l’événement aura fait honneur aux morts. Elle fait oublier un instant les cérémonies douteuses de 2016, lorsque le chanteur Black M ne fut déprogrammé qu’à la suite de protestations sur internet mais lors desquelles des centaines d’enfants ont été invités à courir entre les tombes de l’ossuaire de Douaumont où reposent 130 000 hommes.
Cérémonies à Amiens et Compiègne, Emmanuel Macron à Paris
La Picardie fut l’une des autres régions au coeur de la Grande Guerre, notamment lors de la bataille d’Amiens, qui se révéla décisive pour l’issue du conflit.
Une cérémonie officielle s’est tenue en la cathédrale d’Amiens le 8 août dernier. Le prince William avait fait le déplacement, tout comme le chef du gouvernement britannique Theresa May. Emmanuel Macron -amiénois d’origine- et son premier ministre Edouard Philippe n’étaient en revanche pas là, provoquant l’indignation de nombreux Français. Le Président de la République a en revanche annoncé la tenue d’une grande cérémonie le 11 novembre prochain à Paris, avec des délégations venues de 80 pays.
Enfin, La clairière de Rethondes, près de Compiègne, dans l’Oise, accueillera également des commémorations le 11 novembre. C’est à cet endroit que se trouvait le wagon dans lequel fut signée l’Armistice en 1918, mais également en juin 1940.
Celui-ci est dorénavant un musée permettant aux visiteurs de se souvenir de cette guerre fratricide entre européens.
Crédit photos : DR / Breizh-info.com
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