C’était le mercredi 8 août, à l’aube dans la ville de Genève en Suisse, sur le parking de la boite de nuit Le Petit Palace. La nuit de fête a viré au cauchemar. Sans raison apparente, plusieurs jeunes maghrébins ont agressé très violemment cinq femmes, laissant deux d’entre elles dans un état critique. Un déchaînement de violences hallucinant qui avait fait la Une de la presse suisse. Les extra-européens avaient fuit les lieux au volant d’une voiture immatriculée en France. Il y a quelques jours, ils auraient été identifiés par les services de police. Tous seraient Français et trois d’entre eux seraient des habitants de la région frontalière de Thonon-les-Bains.
Un déferlement de violence en Suisse
A l’intérieur de la boite de nuit, selon plusieurs témoins, le groupe d’extra-européens a passé la majeure partie de la soirée à draguer lourdement les filles présentes. Une « drague lourde mais habituelle en soirée » selon Kenza, jeune femme ayant parlé à l’un des agresseurs présumés et interrogée par Le Matin, média suisse. Selon son témoignage, l’homme avec qui elle a discuté avait entre 20 et 22 ans et était « maghrébin, métis ». Fait inhabituel, l’agresseur présumé avec qui elle dialoguait utilisait des béquilles. Des béquilles qui auront finalement servies à frapper violemment les jeunes femmes au sol plus tard dans la nuit.
Outre les béquilles, des coups en tout genre et en toute violence. Cinq femmes ont été attaquées par les extra-européens, sans aucun motif apparent sur le parking de l’établissement de nuit suisse, au moment de la fermeture. Deux d’entre elles ont été très grièvement blessées. La plus sévèrement touchée est restée plus d’une semaine dans le coma. Elle avait été retrouvée dans une flaque de sang.
C’est l’intervention de trois hommes, de nationalité kosovarde selon le directeur du Petit Palace, qui a permis d’éviter le massacre. Les jeunes extra-européens se sont ensuite enfuis vers la France.
Une enquête entre la Suisse et la France
Le fait que les agresseurs aient la nationalité française complique l’investigation et, surtout, empêche théoriquement leur extradition vers la Suisse pour être jugé par la juridiction helvétique. Mais la violence de l’agression a mobilisé les forces de police françaises qui ont étroitement collaboré avec leurs homologues suisses pour identifier le plus rapidement possible les agresseurs présumés. Sur les six personnes recherchés par la police, trois d’entre elles auraient été identifiées dans la région de Thonon-les-Bains. Les Maghrébins seraient bien connus des services de police.
Si aucune personne n’a encore été interpellée dans cette sombre affaire, nul doute que la police française procédera dans les jours qui viennent à des arrestations. En espérant que ces suspects maghrébins ne décident pas de quitter l’Europe pour se mettre à l’abri des juridictions suisses et françaises. Une pratique malheureusement récurrente chez certains extra-européens.
Crédit photo : Domaine public, via PixaBay
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