Le problème des déchets sur les plages est plus que jamais d’actualité tandis que le mois d’août est déjà bien entamé. Les bacs à marée, concept simple s’il en est, apparaissent comme efficaces face au problème.
Plages en souffrance
Nous avons évoqué le sujet il y a peu : le problème de la pollution des mers et des plages par les déchets n’est pas près d’être résolu. Et, pour l’heure, aucune solution réellement viable ne semble pouvoir émerger. La saison estivale ne vient d’ailleurs pas arranger les choses car ils sont nombreux, ces vacanciers peu scrupuleux, à laisser sur le sable déchets, papiers alimentaires et autres mégots de cigarettes.
De plus, si certains sont entraînés vers les profondeurs océaniques, nombre de ces déchets terminent leur triste navigation sur notre littoral et viennent ainsi s’échouer sur les plages. Une pollution dont l’impact visuel vient alors s’ajouter à l’impact sur la faune et la flore du bord de mer.
Bacs à marée comme palliatifs
Malgré le constat d’impuissance à l’échelle globale, pas question de désarmer pour les communes du littoral de l’Hexagone. Comment ? En mettant en place un système très simple mais manifestement efficace : l’installation de « bacs à marée » à l’entrée des plages.
Tandis que notre époque ne cesse de faire l’éloge des démarches éco-citoyennes et du « participatif », les collectivités du bord de mer comme les associations environnementales font appel au civisme des touristes. Mais aussi des locaux. Le public balnéaire est donc invité à déposer les déchets qu’il trouve (et idéalement ramasse) sur la plage dans ces conteneurs en bois dénommés « bacs à marée ».
Quelques précisions doivent toutefois être apportées aux citoyens les plus zélés : certaines algues posées sur le sable ou les restes d’organismes marins composant ce que l’on nomme couramment la « laisse de mer » ne doivent pas être prélevés. Ces éléments participent à la bonne santé de l’écosystème en servant notamment d’engrais pour la végétation des dunes mais aussi d’alimentation pour les oiseaux marins. Quand le « vivre ensemble » s’applique aussi à l’environnement…
Crédit photo : Pixabay (CC0/adege)
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