Le passage à 80km heure et les chassés-croisés des automobilistes sur la route des vacances ont d’ores et déjà entraîné de nombreuses contraventions… et des dégradations.
Le mois de juillet 2018 restera comme celui du passage à 80 km/h sur les routes nationales. Il fut aussi marqué par une hausse importante de l’activité des radars sur l’ensemble du territoire français, les flashs ont même été multipliés par cinq dans certains départements. L’Etat peut se frotter les mains puisqu’il récupérera près de 400 millions d’euros uniquement sur les amendes délivrées en juillet sur 243 000 flashs.
Les dizaines de milliers de policiers postés sur les routes devraient, eux aussi , participer au grand racket de l’été lors des prochains week-ends du mois d’août.
De nombreux radars dégradés
La police aura d’autres genres d’interventions à mener puisque de nombreux radars ont été dégradés. La radio Europe 1 affirme en effet que 400 cabines ont été vandalisées lors de ce premier mois d’été, soit quatre fois plus qu’en 2017 ! Si les graffitis sur ces radars peuvent être sanctionnés de 3 750 euros d’amende, et que les destructions peuvent coûter bien plus, jusqu’à plusieurs dizaines de milliers d’euros voire des peines de prison, les bâcher ne constitue pas nécessairement un délit auprès de la justice. Le Figaro nous apprend ainsi que le tribunal correctionnel de Mont-de-Marsan avait relaxé un homme ayant couvert un radar en mars dernier, jugeant qu’il n’avait pas eu l’intention de le dégrader.
Attention tout de même aux contrariés de l’été qui voudraient se venger mais pourraient bien faire office d’exemples. De plus, les contestations populaires n’ont jusqu’à présent pas eu d’effet.
Cerise sur le gâteau, l’essence et les péages ont également coûté plus cher cet été ! Pour comprendre la hausse du carburant, il faut entre autres s’attarder sur la situation géopolitique internationale. En effet, le regain de tension entre les États-Unis et l’Iran (l’un des principaux exportateurs de pétrole) mais aussi les événements au Venezuela et en Libye ont tiré les prix vers le haut.
Autre raison, franco-française cette fois, les taxes sur le diesel imposées par l’Élysée.
Les péages, eux, augmentent inévitablement chaque année…
Photo d’illustration : DR
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