Même si la scène s’est déroulée en Bretagne, à Rennes, tous les protagonistes sont extra-européens. Il y a quelques jours, nous vous relations l’agression ultra-violente d’un homme de 28 ans à Rennes. La victime est en effet d’origine africaine et les agresseurs des migrants afghans bien connus des services de police. Certains protagonistes évoquent un conflit ethnique. Le principal agresseur a été condamné à une peine de 30 mois de prison. Les 5 autres migrants ayant participé à l’agression ont été innocentés par la justice.
Un règlement de comptes entre extra-européens à Rennes ?
Vendredi 3 août, vers 23 heures, un homme d’origine africaine a donc été sauvagement agressé alors qu’il sortait d’une boutique sur l’esplanade de Gaulle, à deux pas de la gare de Rennes et à quelques encablures de la place de République. A peine sorti du magasin avec son paquet de cigarette tout juste acheté, il a été violemment pris à partie par un groupe de migrants afghans qui l’ont insulté avant de crever les pneus de son vélo, de lui jeter des bouteilles en verre puis de l’agresser physiquement. Les assaillants ont également assénés plusieurs coups de couteaux, au dos et au mollet de la victime.
Pour se défendre, les migrants afghans ont évoqué devant le juge un possible règlement de comptes entre bandes africaines et afghanes. Le principal accusé évoque même un acte de légitime défense dans les propos rapportés par Ouest-France : « Dans la journée, j’ai entendu qu’il y avait des histoires entre Afghans et Africains. Plus tard, le soir, j’étais avec des amis. Je suis sorti de l’épicerie et cet homme m’a provoqué. Je l’ai ignoré. Mais il est revenu vers moi, avec un bâton dans la main. Je lui ai donné un coup de couteau pour me défendre. »
Des propos tenus en afghan, le migrant extra-européen – qui aurait 18 ans officiellement – ne s’exprimant pas en Français.
30 mois de prison pour le principal accusé, les autres libérés
Cette version d’une rivalité ethnique et d’une première agression de la part de la victime était contredite par cette dernière. Parole contre parole donc. Mais, de toute manière, divers témoignages concordaient tous sur la grande violence de la scène. La légitime défense a donc été rejetée par le juge. D’autant plus que les deux accusés étaient déjà impliqués dans une affaire de violences aggravées ayant eu lieu en octobre 2017 et qu’ils n’avaient théoriquement pas le droit de rentrer en contact !
La version du migrant afghan accusé de complicité – qui affirmait qu’il était en train de manger un kebab au moment de l’agression – a également été remise en cause par des témoignages de témoins. Cependant, il a été relaxé, tandis que l’agresseur a, lui, été condamné à 30 mois de prison ferme.
Quant aux autres mis en cause, ils n’ont même pas été poursuivis et ont été libérés après leur garde à vue.
Les autres migrants afghans impliqués dans cette agression violente entre extra-européens sont donc libres comme l’air irrespirable de la cité bretonne qui s’est voulue terre d’accueil.
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