C’est une nouvelle étape dans la censure imposée par les grandes multinationales du numérique aux médias et institutions identitaires. Le site Infowars, animé par Alex Jones, a été censuré par Facebook qui a supprimé plusieurs pages du média. Apple a également retiré la quasi-totalité des liens vers les podcats d’Infowars. Une décision qui en dit long sur l’état du débat public dans le monde occidental.
Infowars banni de Facebook et Apple
Sur le réseau social Twitter, Paul Joseph Watson, a vertement réagi. Le Youtubeur à succès et journaliste à la rédaction d’Infowars a tenu à avertir tous les médias de droite : « Facebook a définitivement banni Infowars. Pour un ‘discours de haine’ sans précisions. Ils ne nous ont même pas dit quelles étaient les publications offensantes en cause. Cela représente un précédent effrayant pour la liberté d’expression. À tous les médias conservateurs : vous êtes les suivants. La grande purge a véritablement commencé. »
Facebook has permanently BANNED Infowars.
For unspecified "hate speech". They didn't even tell us what the offending posts were.
This sets a chilling precedent for free speech.
To all other conservative news outlets – you are next.
The great censorship purge has truly begun. pic.twitter.com/v7Yo9hI0q3
— Paul Joseph Watson (@PrisonPlanet) August 6, 2018
Après cette suspension, largement commentée sur les réseaux sociaux, un porte-parole de Facebook a réagi pour justifier : « Plusieurs contenus de ces pages nous ont été rapportés. Après étude, nous les avons dépubliés pour glorification de la violence et l’utilisation de termes déshumanisants pour décrire les personnes étant transgenres, musulmanes ou immigrées, ce qui constitue une violation de nos conditions sur les discours de haine. »
Une attaque contre la liberté d’expression
Pour Alex Jones et l’équipe Infowars, ce bannissement est la suite d’une longue campagne de pression contre les géants du net. En accusation notamment, des campagnes médiatiques organisées par CNN, BuzzFeed et d’autres médias dominants ainsi que des pressions politiques plus directes émanant de diverses entités.
Et Paul Joseph Watson de pointer du doigt la dangerosité d’un tel événement : « Ce à quoi nous assistons est une purge idéologique destinée à redéfinir le concept même de liberté d’expression. Si la liberté d’expression n’inclut pas les discours controversés/impopulaires/violents, elle n’existe pas. Et une société dans laquelle la liberté d’expression n’existe pas est vouée à sombrer dans l’autoritarisme. »
Parmi les très nombreuses réactions inquiètes, celle de WikiLeaks est particulièrement intéressante : « Infowars annonce qu’ils ont été bannis de Facebook pour ‘discours de haine’. Indépendamment du fond e cette affaire, la capacité de Facebook à censurer des médias concurrents est un problème global. Conjugué à l’impérialisme culturel de San Fransisco, cela fragilise la diversité politique. »
Infowars says it has been banned by Facebook for unspecified 'hate speech'. Regardless of the facts in this case, the ability of Facebook to censor rivial publishers is a global anti-trust problem, which along with San Francisco cultural imperialism, reduces political diversity. https://t.co/xb5oY2JHzy
— WikiLeaks (@wikileaks) August 6, 2018
En France – où Génération Identitaire a notamment également été censuré abusivement par Facebook – ou bien aux Etats-Unis, le problème reste le même. Dans tout le monde occidental, les grandes entreprises, sous la pression idéologique de nombreuses entités soumises au politiquement correct, ont décidé de mener une guerre contre les médias et les organisations qui défendent l’identité européenne.
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