Il ne se passe jamais longtemps sans que le monde s’en prenne à Donald Trump… et que celui-ci le lui rende bien. Ainsi, cette semaine, le nom du président américain a été associé à des affaires concernant la Russie, l’Iran et la Turquie.
L’éternel retour du conflit russo-américain
Jeudi, l’ancien avocat de Donald Trump, Michael Cohen, a affirmé que celui qui n’était encore que candidat était bien au courant d’une rencontre entre son fils, Don Junior, et une avocate russe, Natalia Veselnitskaya, le 9 juin 2016, soit en plein milieu de la campagne électorale. C’est à cette occasion que des informations compromettantes au sujet d’Hillary Clinton auraient été échangées.
Donald Trump a démenti ces propos dès le lendemain, mais les accusations de trahison de son ancien proche vont laisser des traces. Michael Cohen serait prêt à les réitérer devant un procureur.
Le fils du président américain, lui, affirme avoir agi sans le consentement de son père.
Symbole de la volonté perpétuelle de certains médias ou élus américains d’alimenter les tensions entre les deux pays, et ce malgré les tentatives de réconciliation – timides – entre Donald Trump et Vladimir Poutine, le secrétaire d’État américain Rex Tillerson a expliqué devant le Congrès que « les États-Unis et la Russie ne seraient probablement jamais amis ». Le problème ? « Des systèmes de valeurs clairement différents ».
Des propos surprenants pour un homme chargé de la diplomatie et des Affaires étrangères.
L’Iran, à nouveau adversaire principal des USA
Le 22 juillet, c’est avec un autre rival historique des États-Unis, l’Iran, que la tension est montée.
Sur Twitter, le président américain a menacé le pays perse sans prendre de pincettes, écrivant, en lettres majuscules, « NE MENACEZ PLUS JAMAIS LES ÉTATS-UNIS OU VOUS ALLEZ SUBIR DES CONSÉQUENCES TELLES QUE PEU AU COURS DE L’HISTOIRE EN ONT CONNUES AUPARAVANT ».
Son homologue iranien, Hassan Rouhani, pas innocent, avait lui-même conseillé aux États-Unis de « ne pas tirer les moustaches du tigre » car un conflit les opposant serait « la mère de toutes les guerres ».
Donald Trump est un habitué des tweets « offensifs », notamment vis-à-vis de ses adversaires politiques, que ce soit à l’échelle américaine ou internationale. On se souvient entre autres de ses attaques envers le président communiste nord-coréen Kim Jong Un, mais si les tensions se sont largement apaisées depuis avec la rencontre du mois de juin entre les deux chefs d’états, l’on peut sérieusement douter d’une fin si heureuse avec les dirigeants iraniens.
Passe d’arme avec la Turquie
Enfin, c’est à la Turquie, à nouveau via Twitter, que s’en sont pris Donald Trump et son vice-président Mike Pence. Cette fois, il n’est pas question de montrer les muscles mais de poser un ultimatum concret. En effet, cela fait deux ans que le pays dirigé par l’islamiste Erdogan détient Andrew Brunson, pasteur américain accusé d’espionnage en faveur du PKK, le Parti des travailleurs du Kurdistan, et de Fethullah Gülen, l’homme à l’origine de la tentative de putsch lors de l’été 2016.
En plus d’exiger sa libération, Donald Trump prévient donc que « «les États-Unis imposeront d’importantes sanctions contre la Turquie pour la longue détention du pasteur Andrew Brunson».
Avec l’arrogance qui la caractérise depuis quelques années, la Turquie a répondu par l’intermédiaire de son chef de la diplomatie que son pays « ne tolérera jamais les menaces de qui que ce soit». Pas sûr toutefois qu’elle sorte gagnante d’un bras de fer avec les États-Unis.
Les Américains semblent pourtant tentés de prouver leur bonne volonté puisque ce serait Donald Trump en personne qui aurait demandé à Israël de libérer une prisonnière turque accusée de liens avec le Hamas dans le but d’obtenir la libération de son compatriote, qu’il qualifie de « formidable chrétien ».
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