Les années passent, mais les problèmes liés à la présence des migrants à Calais perdurent. En cet été 2018, l’extrême gauche met de l’huile sur le feu et s’en prend à la police.
Huit ou neuf cents migrants squattant dans le Calaisis contre des milliers en 2016. Voilà les chiffres officiels les plus récents sur la présence des sans-papiers sur la côte d’Opale.
Depuis deux ans, la zone sauvage de la « jungle » a été évacuée mais les mini-campements n’ont jamais cessé de pousser. L’état, lui, développe sur place les infrastructures et les sanitaires à leur profit. En cette période de canicule, le tribunal administratif de Lille a d’ailleurs décidé d’améliorer l’accès à l’eau.
Les manipulations médiatiques de l’extrême gauche
Ce n’est pas nouveau, les associations d’extrême gauche venant en aide aux migrants cherchent des coups médiatiques pour faire avancer leurs projets. Si les affaire Aylan en 2015 et Mamoudou Gassama en mai dernier (qui se la coule douce depuis qu’il est devenu célèbre) sont les exemples les plus criants, celles faisant passer les migrants pour des victimes de bavures policières sont les plus fréquentes.
Dernière attaque en date, cette semaine à Calais, avec la publication d’un article à charge contre la police. Un article jugé comme « accablant » mais surtout partisan.
En effet, celui-ci n’évoque pas les agressions répétées de chauffeurs de poids-lourds, notamment par des migrants érythréens, ni, bien sûr, les attaques contre les policiers. Ce n’est que lorsque ces derniers répliquent que les caméras des téléphones s’allument, comme nous l’ont confirmé des témoins de différentes altercations.
La manipulation est totale, preuve en est l’emprisonnement d’un Érythréen – encore – qui avait jeté des pierres sur la police au début du mois de juin.
De plus, si l’on accuse les policiers de violences, les migrants se blessent souvent eux-mêmes, comme l’un d’entre eux s’étant récemment mortellement électrocuté en touchant un câble mi-juillet.
Le quotidien calaisien Nord Littoral rapporte, lui, les propos d’un riverain expliquant que son terrain est squatté par des migrants et jonché de détritus. Cynique ou réaliste, conscient que les causes du problème ne sont pas prises en compte, l’homme demande l’installation d’une clôture. Nombreux sont les Calaisiens à avoir fait ce type de demande ces dernières années, ils furent toutefois souvent obligés de payer les infrastructures de surveillance ou de protection de leur proche poche.
Un spectacle sur la jungle de Calais
L’Europe de l’Ouest s’entête à vouloir accueillir toujours plus d’immigrés clandestins et à les présenter comme une chance pour le continent. Toutes les méthodes de propagande sont bonnes, et c’est ainsi qu’une pièce de théâtre sur le thème de la jungle de Calais a vu le jour en Angleterre.
Les acteurs sont militants et migrants, et la décoration, authentique, pour ne pas dire crasseuse, donne l’impression d’y être.
En bonne partie larmoyant, l’humour est aussi au programme, cela fera plutôt rire jaune les Français côtoyant les campements de fortune et les forces de l’ordre confrontées à la violence des sans-papiers comme aux méthodes fourbes des « no borders ».
Crédit photos : DR
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