« On ne nous dit rien, on nous cache tout ! » dit la rumeur… Total : Jupiter imperator est en difficulté. Mélenchon plastronne, Mélenchon marque des points. Mais, contrairement à ce qu’il croit, ce n’est pas la « commission d’enquête », transformée par ses sbires en tribunal populaire, comme en 1792-1794 jusqu’à la fin du siècle, ou presque, qui va modifier le feuilleton de l’étrange « affaire Benalla » (j’allais écrire Benbella ). La vision populaire de la chose a déjà fait connaître le résultat : « le meilleur moyen d’enterrer un problème c’est de créer une commission ». D’abord, va-t-on poser les bonnes questions ? Et aux personnes qui ont quelque chose à nous apprendre ? Déjà, il aura fallu attendre une semaine pour savoir qui sont les « manifestants » molestés par le cow-boy off limits de l’Elysée. Et puis, comment en est-on arrivé à ce que ce soit Le Monde qui révèle pareille erreur dans le casting people ? Où était Laurence Pieau et ses paparazzi ? Ça va mal… du côté des journalistes « d’investigation », ces sous-flics de l’opinion.
En fait, on a très modérément et succinctement parlé de la réunion « amicale » tenue place de la Contrescarpe, à Paris, cet après-midi de 1er mai… par des militants de la France Insoumise. Tiens tiens ! Supposons que la bande à Méluchon ait arrangé un traquenard pour l’impulsif de l’Elysée. Parce qu’on ne voit pas pourquoi ce jeune homme se serait jeté sur ce couple tout à fait « par hasard », en plein milieu d’un parterre de « selfies » insoumis attentifs à ne rien perdre. En long, en large et en travers. « Fauti êt’ kon », dit-on jusqu’en Vendée ! (excusez le langage, mais il n’y a pas d’autre expression convenable). C’est pourtant la solution qui n’a pas été encore creusée par les « média mainstream », comme on écrit chez les Breizh. Curieux tout de même…
Je ne vais pas vous raconter ma longue vie, mais quand j’ai vu le camarade Plumer et sa masse de bidoche prendre la défense du jeune homme au prétexte qu’il l’a élevé – et ce avec un sourire narquois qui ne trompe personne – mon sang n’a fait qu’un tour pour me ramener en arrière, dans les vertes années 50 et 70 du siècle dernier. Quand, dans les « lieux du pouvoir », on ramassait un cadavre chaque semaine, ancien ministre ou pas. On n’en est heureusement plus là, malgré les promesses révolutionnaires d’envoyer Jupiter et la reine Brigitte se faire carboniser à la maison Ipatiev, dans l’Oural de Tobolsk. Cette envie forcenée existe néanmoins chez certains écornifleurs. La « sentence » écrite a été filmée et refilmée sur les pancartes proposées par les tricoteuses et les enragés au cours des divers tentatives de « marée populaire ».
On reste calme et on attend… la suite des « auditions ».
MORASSE
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