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Nantes : le lycée Vial squatté par l’extrême gauche et les migrants [Exclusif] [MAJ : les squatteurs évacués selon des policiers]

MAJ 18 h 46 : Une quarantaine de militants d’extrême gauche et une soixantaine de migrants sont aux alentours, principalement place Aristide Briand, à l’angle du boulevard Guist’hau et de la rue Harrouys et dans l’impasse qui donne accès au lycée depuis la rue Harrouys.  

D’après les migrants eux-mêmes, ils sont principalement d’Érythrée et ont été une cinquantaine à rentrer dans le lycée. Selon les policiers autour du périmètre il n’y a plus de squatteurs dans le bâtiment. Des négociations sont en cours entre les associations et la mairie pour le logement des 200 des 400 squatteurs du square Daviais qui n’ont pas de solution d’hébergement.

Une vingtaine de policiers sont restés postés à proximité du lycée Vial du côté de la rue Harrouys et des ouvriers renforcent le site pour empêcher une nouvelle occupation.

MAJ 18 h 00 : Le Conseil régional des Pays de la Loire a démenti sur Twitter l’occupation du lycée par l’extrême gauche et les migrants clandestins avant de retirer le tweet en question. Une occupation confirmée par les militants pro-migrants.

De plus, un dispositif policier conséquent a été déployé autour du lycée.

Lycée Vial

©Breizh-info.com

Lycée Vial

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Lycée Vial

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Lycée Vial

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Expulsés du square Daviais par une décision judiciaire la veille – même si la police n’est pas encore intervenue physiquement sur les lieux, les migrants clandestins ont vite retrouvé un point de chute. Depuis cette nuit en effet, l’ancien lycée Vial, fermé à la rentrée 2014 et qui devait redevenir un collège de 26 divisions à l’horizon 2020, est squatté par des militants d’extrême gauche et certains migrants clandestins. Dans le quartier, l’on tombe des nues.

« J’ai entendu du bruit suspect vers 2h et demie du matin », confie un riverain. « Mais je n’y ai pas prêté attention », relève-t-il, tout en affirmant qu’il y a « des allées et venues suspectes depuis plusieurs jours, des gens qui font mine de guetter etc. ». Une de ses voisines renchérit : « avec l’ancien lycée vide, j’étais sûre qu’un jour ou l’autre on allait se récupérer les migrants ».

Des bâtiments laissés à l’abandon et déjà squattés par le passé

Il se trouve en effet que le bâtiment, laissé à l’abandon, a déjà été squatté. « Au début de l’année [2018] il y a eu un incendie de vieux journaux dans le hall. Après quoi ils ont mis le site sous alarme et ont fait des travaux », explique un voisin. Pour lui, « les squatteurs sont entrés par la porte grise, qui est béante, et se sont enfermés dedans ». Si les portes et fenêtres sont vissées, ce n’est pas le cas de la porte charretière grise, qui n’est tenue que par un verrou baïonnette en bas.

Le bâtiment se dégrade aussi : autour d’une gouttière en mauvais état, le tuffeau se gonfle : « j’ai appelé la mairie, Nantes Métropole, le Conseil Général. Les derniers m’ont confirmé qu’ils entretiennent le bâtiment, mais n’ont rien fait et le mur continue de se dégrader », précise un voisin. Sa voisine renchérit : « la gestion de ce bâtiment, c’est de la gabegie. Ils ont vidé tout le matériel en 2015, les tables, la cuisine en inox, des matériels neufs, tout à la benne. Ils n’ont pas voulu que les gens rachètent, c’était tout à jeter, même pas donné à des associations ».

L’ancien lycée Vial porte le nom de son mécène, Prosper Vial, conseiller municipal républicain (1870-1881) et négociant de fer, qui lègue 225.000 francs à la Ville sous condition de créer un établissement d’enseignants. Là-dessus se greffe l’oeuvre d’Angue Guépin et de son épouse Floresca pour l’enseignement laïc des jeunes filles : ouverte place de la Monnaie en 1870 puis transférée rue Arsène Leloup en 1884, elle passe en 1896 dans l’actuel lycée Vial au n°12 de la bourgeoise rue du 14 juillet qui s’ouvre – hasard de l’Histoire ? – sur la non moins bourgeoise rue de la Bastille.

Reconstruit en 1953 après les bombardements, puis agrandi sur la rue de la Bastille au début des années 1960 – l’extension jure d’ailleurs avec l’aspect général de la rue – puis en 1990 et 2006, le lycée devient municipal puis national à la fin des années 1960. Il est fermé en 2014 avec le lycée Leloup-Bouhier après l’ouverture du nouveau lycée Nelson-Mandela sur l’île de Nantes.

Autocollants antifas et comité de soutien soixante-huitard

Ce matin, outre plusieurs passages de la police nationale et municipale – vers 10 heures, puis 11 heures – plusieurs personnes du comité de soutien aux migrants, la soixantaine, en vélos, passent, et sonnent à la porte principale du lycée de manière insistante avant de plier les gaules sous le regard des riverains. Une femme avec un vélo chargé de fortes sacoches avise : « c’est ici qu’ils sont les migrants ? Je viens les voir ». Tout près de la porte, on trouve des autocollants antifas et des affiches toutes fraîches du collectif 44-BZH, proche de l’extrême gauche bretonne (Breizhistance).

Lycée Vial

©Breizh-info.com

« Vu le profil du quartier, la présence de migrants ici, ainsi que toute la faune autour – extrême-gauche, gens louches, routards… comme à Bréa, ça va faire un tollé », reconnaît un voisin dans une rue privée toute proche. « D’autant qu’on est déjà fortement touchés par les cambriolages, et que les gens qui habitent ici ont le bras long ». Effectivement, selon nos informations, intrusions, cambriolages et tentatives de vol ont fortement augmenté aux abords des squats précédents de migrants, notamment autour de celui de la rue de Bréa au printemps – sans compter les tensions et troubles de voisinage liés au squat lui-même.

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Lycée Vial

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Un policier nantais au sujet des migrants : « la préfecture refuse d’appliquer la loi »

Cela dit, si les migrants s’installent vraiment dans l’ancien lycée Vial – seul un petit nombre est présent avec des militants d’extrême gauche spécialistes des squats actuellement – ils risquent d’y rester longtemps, relève ce policier nantais, « surtout si le conseil général – qui semble gérer le bâtiment – se montre tout aussi naïf ou idéologue que n’a été la mairie de Nantes avec le squat de l’ancienne maison de retraite Bréa ».

« La préfecture est tout aussi responsable que la mairie : certes la mairie refuse de les virer pour des raisons politiques, mais la préfecture refuse d’appliquer la loi. Pour l’essentiel, ce sont des gens qui viennent de pays sûrs, ou qui se sont déjà faits refuser l’asile, ou qui doivent être éloignés au titre des règlements Dublin. Ils n’ont rien à faire en France ».

Pour ce policier, « virer les squats et chasser les migrants clandestins – car il faut quand même le dire, ils sont clandestins – de squat en squat, aux dépens des riverains, mais aussi d’eux-mêmes, ça ne suffit pas à régler la situation. Et c’est tout aussi inhumain que de leur promettre des choses que ni la mairie, ni la Préfecture donc l’État ne peuvent leur offrir ». Ou des devoirs qui n’existent que dans la tête des militants pro-immigration : « on ne leur doit pas l’asile. En revanche on doit la sécurité et la bonne situation sanitaire aux riverains, et on n’y est pas du tout ».

Louis Moulin

Crédit photo : Breizh-info.com
[cc] Breizh-info.com, 2018, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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  1. […] Squatté ce mercredi soir et une partie du jeudi 19 juillet par une cinquantaine de migrants clandestins africains guidés par l’extrême-gauche – finalement évacués par la police le soir même, le lycée Vial situé dans le très bourgeois quartier Guist’hau a connu… […]

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