En marge d’une manifestation d’extrême-gauche contre les « violences policières », prétexte habituellement utilisé pour masquer les violences – avérées elles, de ladite extrême-gauche, une dizaine de zadistes a encore tenté d’empoisonner la vie des riverains de Notre-Dame-des-Landes hier soir.
Avec des pneus et des arbres abattus, ils ont barricadé la RD81 entre Notre-Dame des Landes et Vigneux-de-Bretagne en mémoire d’Aboubacar Fofana, délinquant chevronné tué au Breil après avoir refusé de s’arrêter à un contrôle routier, et dont la mort a lancé une série d’émeutes ethniques dans les quartiers sensibles de Nantes.
Arrivés sur place avec célérité, les gendarmes ont usé de gaz lacrymogène après sommations et ont dégagé la route vers 19h15. Trois zadistes, restés sur place après les sommations, ont été interpellés ; ils sont déjà très défavorablement connus pour des faits similaires. C’est la première fois que la RD81 est bloquée depuis mai dernier.
Cette initiative des zadistes intervient en marge d’évènements organisés par les « irréductibles » qui tentent de se maintenir à Notre-Dame des Landes – où les habitants historiques, les paysans et même leurs anciens camarades qui ont signé avec les pouvoirs publics ne veulent plus d’eux. En ce moment a lieu Krash ta ZAD, une série de concerts sauvage à Bellevue, certifiés « autoritarisme durable », un pastiche du label AB qui témoigne de son origine « irréductible ».
Ainsi que, jusqu’au 15, une semaine militante dénommée ZADenvies, qui reprend diverses thématiques chères aux zadistes : « déconstruction du sexisme », « initiation à la socio-cratie », « tracto-parade », intervention de Sud-Santé sociaux, des naturalistes en lutte ou encore de Jean-Baptiste Comby…
LM
Photo d’archive : Breizh-info.com
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