La Coupe du Monde 2018, comme chaque compétition internationale, rassemble des légions de supporters venues de tous horizons. Petit récapitulatif de ce que l’on a d’ores et déjà pu voir en tribunes et aux abords des stades russes.
L’Amérique du Sud écrase tout sur son passage !
La Russie a pris l’accent espagnol ! C’est certainement de la déferlante des fans sud-américains et latinos dont on se souviendra lorsqu’on évoquera l’ambiance de ce Mondial 2018. Argentins, Péruviens, Colombiens, Mexicains… à chacun de leur match, ces sélections ont pu compter sur la présence d’au moins vingt-mille supporters. Habitués aux chaudes atmosphères, que ce soit dans leurs championnats locaux ou en Copa Libertadores (équivalent de la ligue des champions en Amérique du Sud), les délégations venues de ces pays ont su mettre leurs rivalités de côté pour pousser leur équipe, en ayant, il faut le dire, l’avantage de pouvoir s’identifier à leurs joueurs, contrairement à certains européens.
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Le tsunami argentin…
Chez les Européens justement, les Anglais furent certainement les plus nombreux et les plus bruyants, bien que moins présents qu’à l’accoutumée. Les affrontements avec les supporters russes lors de l’Euro 2016 ont sans doute joué sur la motivation d’une partie d’entre eux, sans oublier bien sûr les nombreses interdictions de stade.
Bien que voisins du pays hôte, les polonais n’ont pas impressionné comme ils l’avaient fait en France il y a deux ans. On se souvient notamment de leur immense cortège dans les rues de Marseille avec une banderole « defenders of european culture » (« défenseurs de la culture européenne »).
Rien de tel cette fois-ci, le contexte historique n’aidant sans doute pas, sans parler des performances on ne peut plus décevante de leurs joueurs n’ayant pas réussi à s’extirper d’un groupe à priori facile avec le Sénégal et le Japon.
Même problème côté allemands, qui, venus en nombre, sont rapidement rentrés à la maison.
Et les supporters des Bleus ? Malgré la fidélité du groupe des « Irrésistibles Français » et la présence de quelques ultras de divers clubs, ils ont encore paru noyés dans la masse.
On attend toutefois avec curiosité de voir le déroulement de la suite de la compétition, la présence des Belges ou des Croates en finale pourrait offrir de belles ambiances.
Ce sera le moment où jamais, l’Europe étant privée d’organisation de Coupe du Monde au moins jusqu’en 2030, les deux prochaines éditions étant organisées par la Qatar puis par un trio USA-Mexique-Canada.
Pas d’incident notable
La Russie était crainte pour ses hooligans, parmi les mieux organisés d’Europe, mais Vladimir Poutine et son gouvernement avait prévenu les leaders de tout le pays : les sanctions seraient extrêmement sévères en cas d’incidents. Les fans du Spartak, du CSKA ou encore du Zenith ont donc de toute évidence préféré profiter de la compétition pour partir en vacances !
On vous conseille sur ce sujet l’interview disponible dans le dernier numéro du magazine So Foot.
Les quelques bagarres ayant agrémentés la compétition furent donc moins attendues et presque anecdotiques, comme celle opposant fans sénégalais et polonais dans les coursives du stade à l’issue du succès surprise des africains sur le terrain. Brésiliens et Serbes ou encore Croates et Argentins ont également échangé quelques coups sans défrayer la chronique plus que ça.
C’est donc le véritable pied de nez de Vladimir Poutine à la France : l’organisation de « son » mondial surpasse celle de l’Euro 2016.
Messieurs Propres
Vous avez certainement vu passer l’une de ces images, les supporters japonais comme ceux du Sénégal ont nettoyé leur tribune avant de la quitter. Un geste naturel mais appréciable !
Crédit photos : DR
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