À Harvard, la « discrimination positive » d’Obama corrigée par Trump

L’administration Trump va abandonner la politique de Barack Obama qui cherchait à encourager la diversité dans les universités. Au détriment des élèves asiatiques notamment.

Diversité favorisée

Sous la présidence de Barack Obama, les processus d’admission dans les universités américaines avaient été revus dans le but de prendre davantage en compte l’origine ethnique des candidats. Et ce, afin de promouvoir la diversité.

Ces modifications dans le modus operandi du recrutement des élèves sont en place depuis déjà plusieurs années. Elles contiennent des recommandations juridiques destinées au personnel en charge de l’admission. Des recommandations dont la nouvelle administration Trump considère qu’elles induisent « les écoles en erreur en leur faisant croire que les formes juridiques de discrimination positive sont plus simples à réaliser que la loi ne le permet ».

Les Asiatiques pénalisés

Cette même administration de Donald Trump entend donc supprimer ces recommandations. En justifiant ce retrait par leur non-conformité vis-à-vis de la loi sur la « discrimination positive ».

À l’origine de ces changements, la plainte déposée par plus de 60 organisations américano-asiatiques. Elles affirment que les politiques de l’université de Harvard sont discriminatoires parce qu’elles limitent l’acceptation des Américains d’origine asiatique. Dans le camp conservateur, des voix politiques se sont élevées pour dire que de tels programmes peuvent nuire aux Américains d’origine asiatique mais aussi aux étudiants blancs.

Preuves accablantes

Le ministère de la Justice du président Donald Trump a donc enquêté sur ce dossier. Selon Students for Fair Admissions, le groupe à l’origine de l’affaire, des preuves accablantes montrent que Harvard, basée à Cambridge, dans le Massachusetts, viole le titre VI de la loi historique de 1964 sur les droits civils. Ce titre VI interdit la discrimination fondée sur la race, la couleur et l’origine nationale dans les programmes et les activités qui reçoivent une aide financière fédérale.

Du côté de Harvard, l’université affirme que ses politiques d’admission sont conformes aux lois américaines. Elle considère qu’elle s’est efforcée d’accroître l’aide financière afin d’assurer la diversité sociale et ethnique dans ses classes.

Toujours est-il que ces questions d’origine et de discriminations demeurent explosives dans les grandes universités américaines.

Crédit photos : Wikipédia (CC)
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