Un rassemblement « pour la liberté » à Portland, dans l’Oregon, organisé par le mouvement Patriot Prayer, a donné lieu le 30 juin à de violents affrontements avec des contre-manifestants de la mouvance « antifasciste ».
Scènes d’émeute
De violentes escarmouches ont éclaté samedi 30 juin à Portland, dans l’Oregon, entre Patriot Prayer, un mouvement étiqueté à droite sur l’échiquier politique et des antifascistes venus s’opposer à la tenue d’un rassemblement organisé par la formation en question. Les vidéos de ces scènes de violences sont devenues virales sur les réseaux sociaux durant le weekend.
Suite à ces incidents, quatre personnes ont été hospitalisées, dont une dans un état grave. Par ailleurs, un policier a également été blessé.
Bouteilles et pétards
Plus tôt dans la journée, un rassemblement, pacifique celui-là, avait vu plusieurs milliers de personnes se rassembler à Portland en guise de protestation contre la politique d’immigration du président Donald Trump.
D’autre part, un autre rendez-vous était donné en ville (précisément sur la Terry Schrunk Federal Plaza) aux sympathisant de Patriot Prayer. Aucun incident ne fut à déplorer jusqu’à ce que les membres du mouvement n’entament leur marche dans les rues vers 18 h. C’est alors que ceux-ci ont été attaqués par les contre-manifestants d’extrême gauche. Des contre-manifestants qui ont ainsi lancé divers projectiles dont des bouteilles et des pétards sur leurs cibles du jour. Avant que ne s’en suive une violente réplique de la part des marcheurs « pour la liberté ». Une réaction douloureuse pour les « antifascistes »…
Patriot Prayer ?
Le chef de file de Patriot Prayer est un certain Joey Gibson, candidat au Sénat américain dans l’État de Washington. Le groupe a organisé des rassemblements similaires en faveur du président Donald Trump à Seattle et dans d’autres villes qui ont attiré des manifestants mais, là encore, des contre-manifestants.
Suite aux événements du 30 juin dernier, la police de Portland a annoncé qu’elle révoquait le permis pour la marche après avoir déclaré que les policiers avaient été témoins d’agressions et d’autres « activités criminelles ». Des armes blanches (couteaux) ont notamment été saisies. La police a arrêté quatre personnes, mais a déclaré que ces arrestations découlaient d’enquêtes criminelles qui avaient commencé avant les manifestations de samedi et n’étaient pas liées aux événements de la journée.
Un affrontement similaire entre ces deux mouvances aux vues politiques antagonistes avait déjà eu lieu dans la même région le 3 juin.
Crédit photo : Capture YouTube
[cc] Breizh-info.com, 2018, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine