Le navire Aquarius, appartenant à l’ONG SOS Méditerranée, a accosté dans le port de Valence (Espagne) le 17 juin dernier. Depuis, des migrants se sont déjà évanouis dans la nature. Les détails.
Aide des autorités
L’arrivée de l’Aquarius à Valence dimanche 17 juin avait déplacé bon nombre de caméras et de journalistes. Le débarquement des 629 migrants en provenance d’Afrique qui se trouvaient à bord du navire de l’ONG SOS Méditerranée a ainsi été largement évoqué par la presse européenne. Il faut dire que le refus du ministre italien de l’Intérieur Matteo Salvini de laisser accoster l’Aquarius dans l’un de ses ports a déclenché un séisme politique au sein de l’UE.
C’est donc l’Espagne, par l’intermédiaire du nouveau gouvernement dirigé par Pedro Sánchez, qui a pris en charge l’accueil de ces migrants. Les autorités ont alors promis à ces nouveaux arrivants tous les papiers nécessaires pour rester en Espagne.
Désertion des migrants
Une fois l’annonce de ces attributions faite, quelques dizaines de ces migrants ont tourné le dos aux aides apportées par la Croix Rouge espagnole. Ils n’avaient alors manifestement plus besoin de la nourriture, de l’hébergement et de l’assistance sanitaire gratuite offerte par l’association d’aide humanitaire.
Ainsi, un certain nombre de ces individus ont d’ores et déjà quitté les logements assignés pour eux par l’État espagnol. Sur les 467 adultes qui ont été hébergés le premier jour, les autorités n’en recensaient plus que 444 (dont 402 hommes et 42 femmes) 24 heures plus tard.
Quelles perspectives ?
Voilà donc des demandeurs d’asile bien peu soucieux des formalités administratives, semble-t-il. Rappelons tout de même que tous les migrants de l’Aquarius ont reçu leurs papiers de demande d’asile dès leur arrivée et peuvent donc se déplacer librement sur le territoire espagnol. Chose qu’une partie d’entre eux a déjà commencer à faire.
Tandis que le nouveau gouvernement socialiste espagnol a promis de légaliser tous les immigrés illégaux présent sur son territoire, certains de ces arrivants fraîchement débarqués ne paraissent pas accorder tant d’importance aux questions de légalité.
Crédit photos : Wikimedia Commons (CC)
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