« La guérilla doit être évité(sic) il est encore temps ». C’est dans ces mots que François Hollande, l’ancien président de la République, a dédicacé, non pas son livre, « les leçons du pouvoir », devenu best-seller grâce à une intense campagne médiatique dans la presse mainstream, mais un autre best-seller, Guérilla, de Laurent Obertone, devenu lui Best-seller sans bénéficier des mêmes canaux.
Laurent Obertone : « Tous les événements décrits dans Guerilla n’ont, hélas, plus rien d’absurde.»
La scène se passe lors d’une des dédicaces de François Hollande, qui tourne en France pour faire la promotion de son ouvrage. Un lecteur l’accoste, et voici le dialogue ci-dessous
Lecteur: « Ce n’est pas votre livre que je vais vous faire dédicacer mais c’est Guérilla de Laurent Obertone ».
François Hollande: Oui
Lecteur: Parce que j’ai lu ce livre et je me suis dit que vous étiez peut-être, sûrement, un des principaux protagonistes de cette histoire qui, j’en ai bien peur, risque de se réaliser un jour en France. Et je me suis dit qu’il serait normal que vous dédicaciez ce livre. Vous l’avez pas lu ?
F.H.: Non, non, non. Je veux bien…
Lecteur: Il est en rupture de stock, je peux vous l’offrir si vous voulez.
F.H.: Non, non je vais l’acheter hein bien sûr. Ça ça a été écrit par qui ?
Lecteur: Laurent Obertone
F.H.: Et ça a été fait quand ?
Lecteur:3 ans
F.H.: Ah ouais 3 ans déjà… [il lit la dédicace de l’auteur] « A ceux qui n’ont pas compris »
Lecteur: Voilà.
Début de la vidéo, pour bien comprendre le comi-tragique…@RingEditions @LaurentObertone pic.twitter.com/ufhakTYAym
— EUROPA DIFFUSION (@europadiffusion) 14 juin 2018
Il est encore temps d’éviter la guerre civile selon @fhollande .
Rejouissons-nous. Il a compris maintenant! ?@RingEditions @LaurentObertone pic.twitter.com/nDUgLyWls2— EUROPA DIFFUSION (@europadiffusion) 14 juin 2018
Et soudain reviennent en tête quelques propos de l’ancien chef de l’Etat rapportés par Gérard Davet dans le livre « Un président, ça ne devrait pas dire ça », où l’on apprenait que François Hollande se montrait inquiet sur la « partition » possible de la France en proie au communautarisme :
« Quand on lit Finkielkraut, Zemmour, Houellebecq, qu’est-ce que ça charrie?Toujours la même chose, la chrétienté, l’histoire, l’identité face à un monde arabo-musulman qui vient… C’est ça qui fait que les gens basculent, ce n’est pas parce qu’ils ont perdu 3 % de pouvoir d’achat – qu’ils n’ont pas perdu d’ailleurs! – ou parce qu’ils sont chômeurs. Il y a des choses qui les taraudent, ils arrivent dans un train, ils voient des barbus, des gens qui lisent le Coran, des femmes voilées…»
Sur l’immigration ? «C’est Sisyphe! On les fait parler français, et puis arrive un autre groupe, et il faut tout recommencer. Ça ne s’arrête jamais (…). Donc, il faut à un moment que ça s’arrête.» L’islam? «Qu’il y ait un problème avec l’islam, c’est vrai. Nul n’en doute.» Le voile? «Un asservissement.» Les migrants? «On ne peut pas continuer à avoir des migrants qui arrivent sans contrôle, dans le contexte en plus des attentats.» La sécession des territoires? «Comment peut-on éviter la partition? Car c’est quand même ça qui est en train de se produire: la partition.»
Insolite que cette dédicace, vraiment…
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