La préfecture de Loire-Atlantique a commencé il y a deux semaines à vider le squat Bréa – initié par l’extrême-gauche et avalisé par la mairie de Nantes le 8 mars dernier. Ceux qui étaient 120 au début, tous jeunes hommes célibataires majeurs, ont été jusqu’à 600. Ce qui a généré d’importants problèmes de promiscuité, de tensions interethniques et de délinquance.
Dans l’ancien EHPAD de la rue de Bréa, de nombreuses plaintes pour trouble à l’ordre et à la tranquillité publique ont été émises par les riverains en colère. Le service « tranquillité publique » de Nantes transmet, parait-il, ces plaintes aux autorités.
Le plan de la Préfecture était simple : recenser, virer ceux qui n’ont pas à être là et désengorger progressivement le squat en répartissant les migrants dans toute la région administrative des Pays de la Loire. L’objectif à terme est de vider le bâtiment pour que démarrent enfin les travaux du foyer de jeunes travailleurs prévu – qui nécessiteront cependant la restauration d’un bâtiment laissé intact lors du départ de l’ancienne maison de retraite, mais qui a subi force avanies en trois mois.
Cependant, c’était sans compter sur deux facteurs : le refus politique d’expulser les nombreux clandestins présents (majeurs, issus de pays considérés comme sûrs par les autorités ou dont la raison de la venue en France est essentiellement économique). Et le militantisme pro-migrants forcené de toute une frange de l’extrême-gauche locale, couverte par les autorités municipales et départementales socialistes, et abondamment arrosée de subventions et de subsides.
Vendredi soir, une quinzaine de migrants se sont installés square Daviais, près de la place du Commerce, où ils zonent déjà la journée. Des tentes leur ont été données. Samedi, une autre quarantaine a investi le bâtiment Cap 44 – juste à côté de l’opération de com’ à grand coût de la mairie, Complètement Nantes. Le désordre et les clandestins partout, après tout, c’est aussi complètement Nantes et ça coûte moins cher aux contribuables.
Tous Erythréens ou Soudanais, ils ont été « invités à partir ». Pour l’heure, sans succès. Hier encore, ils étaient une cinquantaine à zoner le soir près du square Daviais, où certains se montrent particulièrement insistants vis-à-vis des passants, pour avoir une cigarette ou la possibilité de téléphoner.
D’autres, plus discrets (quoique…) ont investi les auvents du marché de Talensac. « Il y a deux groupes, l’un de 7-8 personnes du côté de la rue Basse Porte [au sud], l’autre d’une dizaine côté rue Talensac face au Weldom », confie un riverain. « Le premier est plus discret, on ne les entend pas, l’autre moins, ils font du bruit. Ils arrivent vers 23 heures environ et sont partis quand les commerçants s’installent vers cinq heures ». Tous sont « des hommes célibataires, noirs, âgés de 25 ans et plus pour la plupart » et dorment dans des sacs de couchage. Tous sont aussi installés plutôt vers le bas du marché.
Pierre, qui habite à deux pas, n’est « pas étonné de leur présence » et pointe la responsabilité des militants associatifs pro-immigration. « Un après-midi lorsque je remontais chez moi – les auvents étaient déjà vides, lavés et secs – j’ai vu une quinzaine de noirs et un homme blanc âgé près d’eux. Il était en train de fourrager dans un des coffrets électriques du marché, côté rue Basse Porte. Je m’approche, je demande ce qu’il fait, il me répond qu’il est d’une association humanitaire et c’est pour que les migrants puissent recharger leurs portables. Ils ont dû se passer le mot ».
Du reste, les militants des collectifs pro-migrants qui abondent dans la métropole nantaise sous couvert des mairies, des associations et de certaines paroisses sont très pressés pour aider les migrants à s’entasser dans des conditions d’hygiène souvent déplorables dans des squats, des tentes ou sous des auvents de marché. Beaucoup moins pour les accueillir dans de bonnes conditions d’hygiène et d’alimentation dans leurs maisons, presbytères et autres mairies. Charité bien ordonnée commence par soi-même.
Louis Moulin
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