L’Italie vient de se faire épingler par la gauche et la presse française pour avoir refusé d’ouvrir un de ses ports à l’Aquarius, bateau de SOS Méditerranée qui n’a de cesse d’aller au large des côtes africaines pour sauver des migrants lâchés dans l’eau par des pirates et des passeurs mafieux, tout cela pour les ramener en Europe ensuite.
Dans le même temps, l’Italie a accueilli le même jour plus de 900 migrants naufragés, signe que Mateo Salvini fanfaronne un peu lorsqu’il affirme que les migrants présents sur son sol vont « devoir faire leur valise » et qu’il s’engage à expulser 500 000 migrants. Tout le monde a encore en tête l’affaire Lampedusa il y a quelques années, et la trahison de la Ligue du Nord, déjà au gouvernement, qui avait accepté sans broncher des premières vagues de migrants.
L’Espagne, dirigée actuellement par un gouvernement de gauche non élu, suite au scandale Rajoy, a décidé ( avec seulement 10% de parlementaires présents au moment du vote) d’ouvrir ses portes aux migrants dans la foulée (les dirigeants de l’exécutif Corse ont également affirmé vouloir ouvrir les ports corses, alors qu’ils n’en ont pas le pouvoir, et sans avoir sondé leur population au demeurant). Une nouvelle entrée pour les migrants donc, qui se ruaient déjà à l’assaut des enclaves de Ceuta et Melilla. Dans le même temps, en Grèce, mais aussi sur la route des Balkans, les frontières sont poreuses, et les pays de Visegrad notamment, s’emploient à les fermer pour éviter une submersion.
Pendant ce temps, des pays comme la France sont confrontés, sur leur territoire, à de l’agitation permanente autour de la question du droit d’asile, des régularisations de clandestins … Et pourtant ces derniers sont très nombreux sur le territoire comme en témoignent les expériences de Calais, de La Chapelle à Paris, mais également des nombreux centres qui ont ouvert dans toute la France et dans lesquels sont dispatchés les migrants.
Une France qui était déjà, il faut le souligner, en proie à d’énormes problèmes liés à l’immigration des années 70 et 80 et à ses conséquences, avant que la crise des migrants ne débute.
La situation est explosive, et face à cela, les dirigeants ne prennent aucune mesure, terrorisés qu’ils sont par l’agitation d’une minorité associative, et pris au piège des droits de l’homme et de toutes les conventions internationales signées à l’époque où aucune submersion migratoire ne menaçait l’Europe.
Pour survivre pourtant, l’Europe doit avoir une politique d’immigration ferme et responsable. C’est d’ailleurs ce qu’exigent, par leurs votes, de plus en plus d’Européens, en Slovénie, en Hongrie, en République tchèque, en Autriche, en Slovaquie, en Italie, en Pologne… mais aussi, eu égard des forts pourcentages des partis anti-immigration, en France, en Belgique, en Allemagne.
« Criminaliser l’aide logistique aux migrants »
Ne pas mettre en place cette politique au niveau de l’Europe constituerait de la haute trahison et devrait être jugé comme tel à l’avenir, si les responsables devaient être amenés devant des tribunaux populaires.
Cette politique est très simple et consiste en :
- La rupture et la sortie de tous les traités internationaux qui empêchent les pays d’Europe de faire ce qu’ils veulent en matière d’immigration notamment.
- Le déploiement d’une flotte militaire internationale en Méditerranée, appuyée par l’aviation. Objectif : bombarder et éliminer tous les réseaux de passeurs de migrants sur la longue route menant à l’Afrique noire. Repousser les bateaux de migrants déjà en mer, soigner et sauver les personnes en danger, les ramener dans leurs pays d’origine. Empêcher toute sortie navale en Mer émanant des pays de passage.
- Menacer les pays d’émigration de sanctions économiques lourdes et de fin des aides économiques s’ils n’empêchent pas leurs populations de partir.
- Criminaliser l’aide logistique (et la complicité de fait avec les esclavagistes et les passeurs) apportée aux migrants. Dissoudre les associations qui en font leur commerce ou au moins interdire de leur faire de la publicité ou de leur attribuer des fonds publics.
- A contrario, soutenir économiquement toute initiative visant au maintien de la population africaine en Afrique, mais également à la réduction de sa démographie.
- Sur le territoire européen, recenser, arrêter et expulser l’intégralité des migrants arrivés en Europe ces 3 dernières années. Non pas via des charters civils, mais via des charters militaires, avec obligation pour les pays d’origine d’accueillir sous peine de sanctions économiques. Ne restent en Europe que ceux qui auront obtenu le droit d’asile, moyennant nouvelle étude sérieuse de leur historique, de leur dossier et des preuves apportées concernant les menaces réelles dont ils feraient l’objet.
- Sur le territoire européen toujours, renforcer lourdement les frontières aériennes, maritimes et terrestres de l’Europe (et non pas des territoires nationaux) et user de tous moyens dissuasifs pour empêcher quiconque d’entrer s’il n’en a pas reçu le droit.
Une fois que ces mesures de bon sens, simples à appliquer pour des pays militairement forts, nucléarisé pour la France, et qui ont l’assentiment électoral de leurs populations pour les mettre en œuvre, peut-être qu’ensuite il sera possible de se pencher sur les maux qui existaient déjà avant cette vague migratoire, et d’appliquer également là aussi d’autres remèdes jamais employés.
Ne pas les mettre en place en tout cas, c’est prendre la responsabilité de tuer l’Europe, de mettre en danger les populations qui y vivent, et de créer les prémices d’une guerre civile dont nul ne connait l’issue.
L’histoire jugera.
Julien Dir
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