Et les vannes du ciel s’ouvrirent… pile sur le départ de la Gay Pride (marche des fiertés) à Nantes, qui attendait 6 à 8000 personnes. Ce sera moins, bien moins, le début du cortège étant assez clairsemé malgré les décibels de techno déversés et le soleil de retour sur la rue de Verdun.
Et pourtant la ville de Nantes n’avait pas ménagé ses efforts – escalier près de l’ancien Tisserand breton repeint, bannières sur le théâtre de Graslin. Tout ça pour un défilé tout à fait blanc, à de très rares exceptions près. Malgré l’activisme des « militants intersectionnels », il faut croire que la « LGBT-phobie », thème de la Pride de cette année, n’intéresse guère les « racisé.e.s non blancs ». Et un « pink bloc » anar-LGBT tout aussi fantomatique que la manifestation de jeudi. Il faut dire que le parcours passe en pleine ville et que nombre de militants préfèrent consommer des boissons – les étapes ne manquent pas – plutôt que de se faire arroser.
Louis Moulin
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