En Hollande, la ville d’Amsterdam n’est pas épargnée par la présence massive de migrants en situation illégale. Certains ont même tenté de forcer l’entrée d’une résidence habitée afin d’occuper les logements. La vidéo montrant un habitant s’opposer à cette intrusion est devenue virale ces jours-ci.
We Are Here
Depuis presque 4 ans, un groupe d’environ 60 immigrés clandestins erre dans les rues d’Amsterdam. Regroupés sous le nom de « We Are Here », ces individus refusent de se conformer à la procédure d’asile habituelle dans le pays. Toutefois, les migrants affirment qu’ils n’entendent pas quitter la Hollande de sitôt.
Entre temps, We Are Here a squatté plus de 30 bâtiments dans toute la ville. La dernière occupation a eu lieu en avril dernier, lorsque le groupe a squatté plusieurs bâtiments dans une rue d’Amsterdam-Est. Les bâtiments occupés étaient sur le point d’être démolis pour faire place à de nouvelles résidences sociales.
Peur des habitants
Du côté des habitants, les gens du quartier ont déclaré qu’ils avaient désormais peur de quitter leur maison. Effectivement, une maison située non loin de là a été fracturée par des migrants afin de la squatter. Les propriétaires avaient alors dû se disputer pendant quatre heures avec les occupants intempestifs avant que ceux-ci ne soient évacués.
Bien que le fait de squatter soit considéré comme une infraction pénale aux Pays-Bas, la Cour a accordé aux immigrants illégaux deux mois supplémentaires avant qu’ils ne soient obligés de quitter les bâtiments le 1er juin. Un certain laxisme qui rappelle étrangement la situation dans l’Hexagone.
La municipalité finance
Quant à la mairie d’Amsterdam, celle-ci est aux mains d’une coalition de gauche regroupant des Verts, des élus du Parti socialiste, des membres du Parti travailliste (PvdA) et du Parti progressiste libéral (D66).
Loin de durcir le ton face aux agissements des migrants et de leurs soutiens, la municipalité a décidé d’accorder à ces personnes en situation irrégulière des soins et des logements supplémentaires. Et ce, pour une durée garantie d’un an et demi minimum. Le tout pour la modique somme de 6 millions d’euros par an.
Résident agressé
Cependant, aussi incroyable que cela puisse paraître, le groupe We Are Here a déclaré qu’il n’acceptera pas l’offre de la municipalité, craignant de se retrouver pris au piège dans des centres de rétention.
Après avoir quitté les bâtiments squattés (et laissés en mauvais état) d’Amsterdam-Est le 4 juin dernier, les migrants ont jeté leur dévolu sur une autre résidence du centre d’Amsterdam. Mais, comme le montre la vidéo ci-dessous, le bâtiment en question est habité légalement par des Hollandais. L’un des résidents vient alors s’opposer au groupe tentant de forcer l’accès.
Aucune arrestation n’a eu lieu pour l’instant suite à cet incident. Quant à la classe politique néerlandaise, elle est, à de très rares exceptions, restée étrangement silencieuse sur ces agissements.
Crédit photo : Capture YouTube (©De Telegraaf)
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