Certains journalistes français sont incroyables. Après avoir passé sous silence l’affaire Tommy Robinson pendant des jours et des jours, certains comme à Libération ou Slate se sont réveillés….pour justifier et expliquer la décision de justice britannique ayant conduit à l’incarcération du journaliste indépendant et dissident.
Désormais, le journalisme français subventionné s’assimile simplement à un journalisme de défense du système en place. Il n y a donc plus de contre pouvoir à chercher de ce côté.
Dans tous les cas, la pétition pour exiger sa libération a dépassé les 500 000 signatures. Pour le moment, les autorités font la sourde oreille, mais dans toute l’Europe, Tommy Robinson bénéficie de soutiens.
«Tommy Robinson a été arrêté et emprisonné pour avoir parlé des gangs pédophiles musulmans. Un travail qu’il choisit de faire au détriment de sa propre sécurité pour informer le public des horreurs commises au nom d’Allah. Envers et contre tout, il fait le travail d’information que les médias de masse refusent de faire», indique le texte de la pétition publiée sur le site Change.org.
A Belfast samedi matin, des habitants du quartier loyaliste de Sandy Row ont manifesté jusqu’à la mairie pour exiger sa libération. A Manchester, la Democratic Football Lads Alliance a réuni plusieurs milliers de manifestants dénonçant l’incarcération.
A Leeds, plusieurs centaines de manifestants sont également descendus dans les rues.
A Paris , une manifestation a eu lieu samedi et d’autres sont annoncées. Dans le Languedoc aussi, la Ligue du Midi a organisé un rassemblement. En Europe, un élan de solidarité est en marche derrière le mot d’ordre #freetommy .
La presse américaine évoque de plus en plus l’affaire par ailleurs.
Le 25 mai, alors qu’il se filmait en direct depuis l’extérieur du tribunal de Leeds, Tommy Robinson a été arrêté par les forces de l’ordre. Il a été condamné à 10 mois de prison pour outrage au tribunal et à trois mois supplémentaires correspondant au sursis d’une peine précédente. Il a été immédiatement incarcéré.
Cette décision est une conséquence de lois anglaises délirantes, orwelliennes même : Dans certaines affaires judiciaires, la justice peut décider d’interdire toute couverture médiatique – et cela alors que l’Angleterre voit les scandales se multiplier concernant justement des faits de dissimulation par les autorités de viols de masse commis par des immigrés.
Par une décision du juge, les médias britanniques ont par ailleurs eu l’interdiction temporaire d’évoquer l’arrestation de l’activiste. Aucun d’entre eux n’avait le droit de traiter le sujet jusqu’au mardi 29 mai.
Des manifestations devraient à nouveau avoir lieu cette semaine, à Londres, en Australie et en France.
Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2018, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine