En France la presse offre une tribune pour l’immigration à une centaine de personnalités, dont une large majorité d’acteurs et « d’artistes » de seconde zone additionnés aux éternels militants à la Yvan Le Bolloc’h. Au contraire, en Hongrie, le gouvernement s’apprête à frapper fort avec son projet de loi « Stop Soros » visant à empêcher les pro-migrants de nuire à la Hongrie.
Nos confrères du Visegrad Post expliquent que, le 29 mai, le gouvernement hongrois a présenté son projet de loi annoncé plus tôt, « Stop Soros », visant à empêcher les ONG immigrationnistes de poursuivre leurs activités anti-nationales en toute impunité.
Fort du résultat des élections d’avril, Viktor Orbán a présenté son projet de loi pour contrer l’influence et les activités des Organisations Non-Gouvernementales (ONG) favorables à l’immigration de masse et incontrôlée.
Le projet de loi vise à modifier la Loi Fondamentale (constitution hongroise), ce que la majorité des deux-tiers du parlement acquise à l’homme fort de Budapest lui permet d’envisager sans crainte. « Stop Soros » devrait être voté aux alentours du 20 juin.
La loi « Stop Soros » criminalisera les ONG actives dans l’aide aux clandestins et demandeurs d’asile abusifs. En effet, il est prévu par exemple que toute aide apportée à un clandestin dans le but de lui permettre d’acquérir un dossier d’asile ou un permis de résidence sera passible de 5 à 90 jours de prison. Si ce genre d’activité est régulière et/ou monnayée, l’intéressé pourra aller en prison pour un an.
Une mesure qui inquiète les ONG concernées. Leurs documents expliquant aux migrants clandestins comment déjouer les règles de l’Union européenne – par exemple, ceux les incitant à mentir systématiquement sur leur âge pour être inexpulsables – sont particulièrement visés par cette loi.
Autre raison d’inquiétude pour les ONG pro-immigration : les cours de justice pourront bannir les activistes et salariés des ONG immigrationnistes d’une zone de 8 km de la frontière. Certains craignent que cela concerne tous les points de passages frontaliers, y compris ceux de l’aéroport international de Budapest, interdisant ainsi l’accès à la capitale hongroise aux activistes concernés. Le risque d’expulsion pour les activistes étrangers collaborant avec les ONG pro-immigration est également fortement accru.
En parallèle, le gouvernement de Viktor Orbán cherche avec cette loi à redéfinir le statut juridique des demandeurs d’asile afin de limiter les abus. Selon la loi « Stop Soros » présentée au parlement, la Hongrie n’acceptera que les demandes d’asile des personnes persécutées – la Hongrie a un programme actif d’aide aux Chrétiens persécutés dans le monde – et en grave danger. Ce qui selon les observateurs exclurait tout demandeur arrivant de Serbie, pays considéré comme sûr.
Cette loi est la première étape des mesures annoncées par Viktor Orbán durant sa campagne électorale visant les réseaux mondialistes et anti-nationaux de George Soros, affirmant ainsi sa volonté de souveraineté nationale concernant les questions migratoire et démographique. La lutte contre les réseaux organisés de passeurs et d’ONG est ainsi dotée d’un nouvel attirail juridique, permettant à Viktor Orbán d’anticiper une nouvelle crise migratoire venant des Balkans, bien que la nouvelle Route des Balkans semblent éviter la Hongrie.
L’annonce de cette loi ainsi que le projet de taxe à hauteur de 25% des revenus des ONG pro-migrants ( taxes servant à financer la protection des frontières) ont fait partir le mois dernier l’Open Society Foundations de Budapest.
Alors que la France se montre chaque jour incapable de faire face à l’immigration qui la pénètre de toute part – les échecs de Calais et de la Villette en sont des preuves – la Hongrie, qui a conscience de son rôle de garde frontière de l’Europe, prend ses responsabilités.
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