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500 000 euros de dégâts à l’université de Rennes 2 : Le contribuable paiera

500 000 euros. C’est le coût minimal  estimé des dégâts à l’université de Rennes 2 suite aux grèves et au blocage de l’université, qui aura entrainé l’annulation des examens en salle – qui se sont passés en ligne.

Ce ne sont ni les bloqueurs, ni le président de l’Université qui a laissé faire durant des semaines, qui paieront : ce sont les contribuables, puisque les 500 000 euros seront payés par l’Université sur dotation de l’État.

Pour rappel, Rennes 2 était occupée depuis le 6 avril avant d’être évacuée à la mi-mai. Durant un mois et demi, la présidence de l’Université n’a cessé de reculer et d’accepter les revendications des bloqueurs. Ils avaient pourtant systématiquement refusé un vote autre qu’à main levée pour reconduire semaine après semaine le blocage.

Certains de ces étudiants contestaient la loi Orientation et réussite des étudiants (ORE). Ils l’accusaient d’instaurer un système de sélection à l’entrée de l’université. Pourtant, ils ont accepté depuis des années que des milliers d’étudiants pouvaient s’inscrire en faculté de sociologie ou d’histoire sans qu’aucun débouché ne soit pourtant proposé pour tous à la sortie.

Université de Nantes : les “exploits” des bloqueurs d’extrême gauche en images (exclusif)

L’université Rennes 2 a porté plainte pour ces dégradations et une enquête est en cours. Il semble toutefois peu probable qu’elle aboutisse, eu égard de la difficulté de prouver que tel ou tel individu s’est rendu responsable d’une des multiples dégradations constatées dans l’enceinte de l’Université. Les syndicats étudiants, UNEF en tête, qui ont porté à bout de bras ce blocage, ne devraient pas non plus être inquiétés.

Du coté des étudiants, certains sont remontés. « Monsieur David est un lâche, il n y a pas d’autres mots » nous dit Maxime, proche de l’UNI, le syndicat des étudiants de droite. « C’est lui qui a laissé s’installer ce climat délétère et qui n’a rien fait contre les blocages. C’est facile de demander ensuite à l’État de payer. Au mieux, il devrait démissionner. C’est ce qu’on appelle prendre ses responsabilités ».

Si l’on regarde les droits d’inscription pour l’année 2017-2018 à Rennes 2, on se rend compte que ces 500 000 euros qui vont être versés par l’Etat pour les réparations et pour compenser la défaillance d’autorité et de maintien de l’ordre dans l’Université auraient pu, par exemple, permettre de financer les frais de scolarité de 1231 étudiants en licence (avec sécurité sociale étudiante). C’est à dire les frais de scolarité de 8% des 15 000 étudiants inscrits l’an passé en licence à Rennes 2.

« Il y a des contradictions majeures entre ces dégradations, voire saccages pour le bâtiment L, et la volonté des bloqueurs de défendre l’enseignement supérieur et la recherche », explique Olivier David à un autre quotidien régional, sans toutefois jamais faire son mea culpa concernant le fait d’avoir laissé faire ce blocage.

Ville gérée par la gauche et largement « animée » par la gauche et l’extrême gauche, Rennes n’en est pas à son premier « scandale » financier, même si l’ampleur des dégâts dépasse largement les 46354 euros de facture occasionnés par les dégâts commis dans la salle de la Cité en 2016, rebaptisée « Maison du peuple » là encore par des étudiants et syndicalistes opposés à l’époque à la loi El Khomri (loi travail).

En attendant, les nouveaux étudiants devront de nouveau s’acquitter de leurs frais de scolarité à la rentrée. Ils peuvent espérer ne plus devenir otage d’une petite minorité, agissante. Celle-ci dispose de réseaux organisés et de soutiens dans l’oligarchie locale. A défaut, ils verront une nouvelle fois leur diplôme dévalué et leur année d’étude gâchée, en raison notamment d’une forme d’irresponsabilité des autorités.

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2018, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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