Une étude scientifique rapporte que plus de 27 000 personnes sont tombées malades ces 15 dernières années à cause des bactéries résistantes au chlore, présentes dans les piscines publiques. Huit sont même mortes des suites de leur infection.
Il s’agit d’une étude menée aux Etats-Unis, qui explique que les piscines publiques regorgent de bactéries et notamment de :
– Cryptosporidies, des parasites pathogènes pour l’Homme provoquant des diarrhées.
– Légionelles, des bactéries naturellement présentes dans l’eau et responsables de la légionellose, une grave maladie respiratoire.
– Pseudomonas, des bactéries à l’origine d’infections cutanées ou viscérales, voire de septicémie.
Toutes ces bactéries peuvent potentiellement survivre aux substances désinfectantes déversées dans les piscines ou autres jacuzzis.
Citée par le site américain BuzzFeed, Michele Hlavsa, chef du programme de natation en santé du CDC, a rappelé que le meilleure façon d’éviter de contracter une telle infection était de ne surtout pas avaler l’eau de la piscine. Et de lancer un véritable cri d’alarme à l’attention des nageurs : «Nous, les nageurs et les parents des jeunes nageurs, nous ne devons surtout pas pas nager dans les piscines lorsque nous souffrons de diarrhée et ne pas laisser nos enfants nager lorsqu’ils sont également victimes»
On trouve bien entendu ces germes et bactéries y compris en France, même si pour le moment, aucune épidémie n’a été relevée via les analyses menées par l’Agence nationale de Sécurité Sanitaire. Selon elle, le risque microbiologique est bien présent et essentiellement lié au manque d’hygiène des baigneurs.
En France, une autre étude parue dans la revue Environmental Science & Technology démontre que les piscines municipales françaises contiendraient par ailleurs entre 30 et 75 litres d’urine. Les produits chimiques de l’urine, lorsqu’ils se mêlent au chlore qui désinfecte l’eau, forment du chlorure de cyanogène. Cette substance affecte notamment les poumons, le cœur et le système nerveux centrale.
Parmi les autres méfaits induits par l’urine : des yeux qui démangent, le nez qui coule et une perte de voix chez les maîtres-nageurs.
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