Les vols de caisses de commerçants en fin de marché de la Petite Hollande, le samedi, sont récurrents. Notamment dans le secteur des producteurs et surtout des poissonniers. Cette fois, un de nos lecteurs a été témoin d’une nouvelle technique qui allie psychologie et vol simple.
« J’étais en train de remballer mon banc quand un homme d’une trentaine d’années, maghrébin, s’est approché en me demandant si j’avais besoin de monnaie. On court toujours après, alors j’ai hoché la tête, et il avait une poignée pleine de pièces diverses, des euros et des pièces jaunes, tout mélangé ». L’individu lui dit, « il y a trente euros là, donne des billets ». Mais notre lecteur s’est méfié, « car j’ai vu du coin de l’œil qu’il y en avait un autre, même âge, même origine, qui surveillait le manège, à six-sept mètres. J’ai dit au premier de se barrer, je n’avais pas le temps ».
Pendant qu’il continuait de ranger, il voit les deux compères tenter leur chance plus loin. « Un de mes voisins a commencé à recompter les pièces – ce que n’importe quel commerçant ferait, d’autant que personne ne garantit qu’il y ait la somme juste. Pendant ce temps là j’ai vu l’autre faire le grand tour et essayer d’ouvrir le camion, derrière ». En faisant à priori chou blanc, même si la méthode allie connaissance de la psychologie des commerçants et vol plus classique.
Toujours à la Petite Hollande, le samedi 12, l’individu qui avait tenté de voler deux caisses fin mars dernier et s’était fait corriger par les commerçants qui en avaient été victimes est réapparu après s’être fait très discret. « Habillé autrement et avec un autre Rom », selon une vendeuse. Ils sont restés « plantés à côté de l’entrée de l’allée des producteurs ». Visite guidée des bonnes affaires ou simple coïncidence ? A suivre.
LM
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