Désunion, concurrence, corruption, bienvenue au cœur des syndicats français. Au sortir de la seconde guerre mondiale, plus d’1 Français sur 4 adhérait à un syndicat. Aujourd’hui, c’est un peu moins de 8% des salariés, deux fois moins qu’en Allemagne et 3 fois moins qu’au Royaume-Uni. Parmi eux, ces 8%, moins d’un tiers est véritablement actif.
La dégringolade se remarque jusque dans la rue. Le 1er mai dernier, la CGT a réuni 20 000 personnes, soit 10 000 de moins que l’an passé. Pourtant, la conjoncture sociale actuelle leur était largement favorable.
En effet, les grèves se multiplient avec les étudiants, les cheminots, les personnels des Ehpad ou les pilotes d’Air France et fonction publique. Malgré tout, la sauce n’a pas pris.
Comment le syndicalisme français en est-il arrivé là ? D’où vient ce désamour ?
Jean-Luc Touly, auteur de » l’Argent Noir des Syndicats » et de » Syndicats, corruption, dérives et trahison « chez Fayard et responsable FO chez Véolia eau, nous expliquera les faiblesses du syndicalisme français. Entre les affaires de corruption, les arrangements politiques et les prises d’otage des Français.
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