Débloquée depuis plusieurs jours par les bloqueurs d’ultra-gauche, en nombre insuffisant pour tenir l’ensemble du campus Tertre, qui se sont repliés sur le bâtiment Censive où ils se sont barricadés, la faculté de Langues (FLCE) de l’Université de Nantes a subi dans la nuit du 6 au 7 mai une tentative d’effraction.
Cette faculté a aussi été fortement dégradée – ce qui est à mettre en relation avec le courage de son doyen, Didier Delorme, qui s’est opposé à plusieurs reprises aux bloqueurs et a même été agressé par eux le 26 avril dernier.
«Une des vitres de la salle du conseil, à côté de la porte de secours, a été brisée et la grille du portail d’accès au local poubelles a été attaquée à la pince », affirme un communiqué de Didier Delorme aux étudiants et personnels de la fac de Langues (FLCE), en décrivant une « tentative d’effraction ».
En allant faire un tour sur place pour constater les dégâts, nous sommes tombés sur des lieux étrangement désertés par les bloqueurs, dont quelques uns étaient très occupés, en contre-bas, à taguer au feutre le panneau qui présente le projet du nouveau Tertre. Les auteurs de l’effraction avaient en effet cassé une vitre, et juste à côté, commencé à cisailler l’épaisse grille du local à poubelles, près de la serrure.
Si le bâtiment FLCE n’est plus occupé – et dûment surveillé – son pourtour est couvert de tags contre la loi ORE promulguée le 8 mars dernier, le président Olivier Laboux – dont le manque de résolution a pourtant bien aidé les bloqueurs – le doyen FLCE Didier Delorme et un exhaustif « si toi aussi dans la vie t’as plus rien à faire, fais comme moi, mobilise-toi ». Sans commentaires…
Louis Moulin
Crédit photo : Breizh-info.com
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