Le service public et la culpabilisation de l’homme blanc, une longue histoire d’amour. Qui se prolongera jeudi 10 mai à l’occasion d’une « Après midi spéciale » et de la projection sur France 3 Pays de la Loire et France 3 Aquitaine d’un reportage sur l’esclavage intitulé « l’Archipel de la mémoire ».
Un reportage, à l’occasion de la Journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions, suivi d’un « débat », en réalité d’interventions entre amis, puisque seront présents Christiane Taubira, Jean Marc Ayrault, Eric Saugera et Viktor Lazlo, des intervenants tous connus pour systématiquement culpabiliser l’homme blanc dans leurs travaux, leurs interventions.
Voyez plutôt la bande annonce :
Bien évidemment, il n’est pas question à cette occasion d’évoquer la traite des blanches dans l’histoire, ni les traites intra-négrières, pourtant bien plus importantes (et qui existent toujours dans certains pays) que la traite atlantique, ni bien entendu de la traite arabo-musulmane, qui a duré treize siècles et qui ne sera pas au centre des « débats » sur le service public.
Nous avons contacté les attachés de presse responsables de l’émission, sans réponse pour le moment.
Rappelons par ailleurs que si la France – comme une multitude de nations dans le monde, toutes civilisations comprises – a pratiqué l’esclavage sans l’avoir inventé, le concept d’abolition de l’esclavage est également né en Europe.
Aucun débat serein sur le sujet n’est désormais possible en France, depuis 2001 et la Loi Taubira, une loi mémorielle de plus – qui reconnait l’esclavage comme un crime contre l’humanité, qui oblige les professeurs à l’évoquer longuement en classe, et enfin qui pénalise et criminalise les historiens et chercheurs qui contesteraient la version « officielle », puisqu’ils peuvent être poursuivis, comme ce fût le cas d’Olivier Pétré-Grenouilleau, pour « contestation de crimes contre l’humanité ».
Pour rappel, l’historien français de l’esclavage, Olivier Pétré-Grenouilleau, estime à plus de 17 millions le nombre d’êtres humains déportés par les négriers musulmans entre 650 et 1920 .
Robert C. Davis, l’auteur de Christian Slaves, Muslim Masters, a par ailleurs essayé de chiffrer le nombre des victimes européennes de la piraterie barbaresque. Il conclut : « Entre 1530 et 1780, il y eut presque certainement un million et peut-être bien jusqu’à un million et un quart de chrétiens européens blancs asservis par les musulmans de la côte barbaresque »
Quand la propagande d’Etat se mêle à la loi et à la répression pour présenter l’histoire officielle, cela ne peut qu’inquiéter les esprits libres, les historiens et les chercheurs…
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