L’opération de communication réussie de Génération Identitaire dans les Alpes n’en finit pas de faire des remous. Ce deuxième volet de l’aventure « Defend Europe » a en effet provoqué d’innombrables réactions haineuses à l’encontre des Identitaires.
Dernière actualité de cette affaire, la censure totalitaire de la page Facebook de Génération Identitaire. Une censure demandée par l’extrême-gauche et les identitaires africains, main dans la main avec la Licra et la Dilcrah, appliquée par un ancien sarkozyste.
L’Etat français souhaite la censure des identitaires
« Contre les messages racistes et homophobes postés sur internet, vous travaillez directement avec les plateformes comme Google, Facebook… ?
– Oui. On est passé d’une situation de déni des opérateurs […] à une prise de responsabilité assez nette. La difficulté, c’est qu’entre l’océan de haine qui se déverse et nos moyens, la réponse n’est pas à la hauteur. Il faut qu’on passe de l’artisanat à la phase industrielle. »
Cette réponse de Frédéric Potier – préfet, délégué de la Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (DILCRAH) – à un journaliste de Libération le 5 février dernier était un avertissement prémonitoire.
Face à ce que la gauche appelle « les discours de haine », la réponse de l’Etat et des grands réseaux sociaux allaient s’avérer déterminée.
Alors, quand Facebook a désactivé la page de Génération Identitaire et la page de Defend Europe, Frédéric Potier jubilait, avouant à demi-mot avoir contribué à cette censure.
Je confirme, et ce n’est pas un incident technique… ? https://t.co/GfvSwUNPQ2
— Frédéric Potier (@FPotier_Dilcrah) 2 mai 2018
Un quasi-aveu et un clin d’œil adressés à la Licra qui considérait que cette censure était comme « Noël avant la date ».
Ce message d’un préfet démontre clairement que l’Etat français n’a pas peur de censurer les citoyens qui considèrent que défendre ses frontières et stopper l’immigration est une bonne chose. C’est extrêmement grave et inquiétant.
C’est d’autant plus préoccupant que l’opération des Identitaires n’avait été entachée d’aucune illégalité et d’aucune violence ! Le Parquet n’avait d’ailleurs rien pu leur reprocher, au grand dam de l’immense majorité des journalistes français qui, tout d’un coup, se révélaient comme des défenseurs d’une justice sévère et expéditive…
Laurent Solly, de sarkozyste à censeur soumis au politiquement correct
Le directeur général de Facebook France est Laurent Solly. Ce haut fonctionnaire et préfet est un sarkozyste pur et dur. Il a d’abord été conseiller technique de l’ancien président, avant d’être son chef de cabinet au ministère de l’Économie. Il est même directeur adjoint de la campagne de 2007 de Sarkozy. Une campagne au cours de laquelle il déclare : « La réalité n’a aucune importance, il n’y a que la perception qui compte. »
Après sa période de haut-fonctionnaire et homme politique, il entre au groupe TF1en 2007 puis chez Facebook en 2013.
C’est donc cet ancien représentant de la droite « dure » qui a cédé à la pression de la Dilcrah pour censurer la page d’une structure souhaitant la défense des frontières françaises.
La privatisation de la censure d’Etat
Le mécanisme de cette censure inique est également frappant. Il inaugure ce qui semble devenir la future norme dans en post démocratie française : l’Etat, via la Dilcrah, décide d’une censure contre une structure ou une personne et l’entreprise exécute.
Les victimes sont privées de toute garantie judiciaire.
Voilà le nouveau monde de Macron, voilà ce que la patrie du libre-débat est devenue sous les assauts de politiquement correct : une Corée de l’Ouest.
Par Jean-Yves Le Gallou via Polemia
Crédit photo : DR
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