Robert Ménard est tombé sur un comité d’accueil musclé à Saint-André de Cubzac, en Gironde, alors qu’il participait à une réunion-débat sur l’union des droites.
Le maire de Béziers a été violenté, et agressé par des militants de gauche et d’extrême gauche, sous les flashs des journalistes présents pour l’occasion, et sans que les forces de l’ordre, visiblement absentes, n’interviennent. M. Ménard a porté plainte contre X dans la foulée.
Aujourd’hui j’ai été agressé physiquement par des fascistes de gauche. Ils avaient été encouragés par le @partisocialiste, le @MoDem et @enmarchefr locaux. Les autorités étaient au courant de cette mobilisation des extrémistes : elles ont pourtant laissé faire#SaintAndreDeCubzac
— Robert Ménard (@RobertMenardFR) 5 mai 2018
Une contre-manifestation à laquelle appelait à participer Aziz Skalli, référent du parti d’Emmanuel Macron (LREM) en Gironde, tout comme des élus locaux, présents et qui n’ont pas bronché.
Face à la haine, sans clivage & fidèle à ses valeurs @EnMarcheGironde sera mobilisée aux côtés des nombreux citoyens ce samedi à Saint-André-de-Cubzac à 12h pour s’opposer à la venue et aux « méthodes » de Robert Ménard.
@enmarchefr— Aziz Skalli (@AzizSkalli) 3 mai 2018
L’occasion de revenir sur le traitement médiatique par la presse subventionnée, qui a minimisé l’événement, France Info poussant même le bouchon jusqu’à estimer que Robert Ménard « n’était pas le bienvenu ».
Pour Europe1, l’élu de la République a ainsi été « chahuté » (une vidéo le montre pourtant attaqué par les contre-manifestants, et projeté au sol). Pour La Dépêche, il a été « bousculé ». Pour Le Parisien, il a été « pris à partie ». Pour l’AFP – qui prétend réguler l’information et désigner qui publie ou pas des Fake News – le maire de Béziers a été « chahuté ». Même terme employé par RTL .
Ceux qui suivaient déjà l’actualité politique en 1997 se souviennent du lynchage médiatique subit par Jean-Marie Le Pen, bousculant virilement Annette Peulvast-Bergeal, maire de Mantes-la-Ville, le 30 mai 1997, alors que cette dernière participait à une manifestation antifasciste contre la venue dans sa ville du leader du Front National. Une bousculade qui lui avait coûte prison avec sursis, inéligibilité, et campagne médiatique époustouflante au regard de la vidéo de la rencontre entre les deux élus.
Un deux poids deux mesures médiatiques, qui témoigne de tout le parti pris d’une partie de la presse subventionnée qui minimise ou même remet en question lorsque des élus ou militants qualifiés d’extrême droite sont agressés, tout en « s’emparant » des manettes lorsque l’inverse se produit. Ainsi pour l’AFP, lorsqu’un élu FN (député) explique s’être fait agressé, les journalistes s’interrogent.
Dans son rapport annuel, Reporters sans frontières – ONG que présida Robert Ménard par le passé – soulignait que dans de nombreux coins du monde, la « haine » envers les journalistes progressait. Ce genre de traitement de l’actualité ne risque pas de réconcilier une partie de la population avec ces journalistes subventionnés.
A noter que du côté des politiques, hormis Nicolas Dupont-Aignan sur twitter et des élus Front national, les soutiens à Robert Ménard suite à son agression tardent à arriver. Rien du côté des Républicains, ni de la gauche ou de l’extrême gauche institutionnelle, ce qui en dit long sur l’état d’esprit qui anime ces politiques, parfois les premiers à dénoncer et à réclamer d’être soutenus lorsque des agressions touchent les leurs, comme récemment lorsqu’un député de la France insoumise s’est fait entarté par un militant de l’Action française.
Soutien total à Robert Ménard, lâchement agressé aujourd’hui par des militants d’une gauche fasciste, pour qui la violence et l’intolérance priment sur les idées. Assez de cette impunité insupportable ! @RobertMenardFR
— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) 5 mai 2018
La députée de la France Insoumise Clémentine Autain – qui n’a pas condamné l’agression de Robert Ménard – avait alors dénoncé « un acte de violence », lors d’une intervention à l’Assemblée nationale.
La conclusion de cette histoire ira à un twittos, qui a semble-t-il parfaitement compris la situation qui se banalise aujourd’hui en France.
Heureusement que c’est un élu de droite qui a été bousculé par des militants de gauche. Parce que si ça avait été l’inverse, nous aurions eu droit au retour du fascisme, la République en danger et toute la sauce habituelle…https://t.co/LMLXBY8VDi
— ARCOLE ن ?? (@Arcole1234) 5 mai 2018
Crédit photo : DR
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