85% des migrants ayant le statut de réfugié (leur permettant donc de travailler) aux Pays-Bas ne travaillent pas.
C’est ce qu’il ressort d’un article paru dans un journal de presse néerlandaise, De Telegraaf, dans lequel un chercheur sur l’immigration en Hollande est revenu sur les chiffres du chômage chez les migrants.
Ils ont le don d’écorner le mythe du « réfugié qui travaille et qui veut s’intégrer ». Environ 90 % des réfugiés arrivés il y a deux ans et demi aux Pays-Bas sont au chômage. Après un an et demi de présence sur le territoire, 11 % des migrants travaillaient à temps plein. Mais un an plus tard, ils ne sont que 15 % des réfugiés à être pleinement employés. Un chiffre encore très bas. 75 % de ces migrants viennent soit de la Syrie, soit de l’Érythrée.
D’après Jan van de Beek, chercheur sur les migrations hollandaises, les postes peu qualifiés n’attirent pas les migrants, dont la majorité n’a pas reçu une éducation décente (là encore, on est loin du mythe de l’ingénieur syrien ou du médecin africain fuyant son pays). Les avantages financiers qu’ils reçoivent sans travailler sont parfois plus élevés que le salaire qu’ils pourraient percevoir en ayant un emploi peu qualifié, a-t-il expliqué au De Telegraaf.
Le chercheur, qui a analysé les chiffres des migrants venus aux Pays-Bas entre 1999 et 2005, estime, dans les colonnes du journal néerlandais, que d’ici dix ans, 40% des migrants trouveront du travail.
En octobre 2017, le contingent de demandeurs d’asile le plus important aux Pays-Bas était celui du Maroc, suivi par l’Algérie. Ces deux pays sont pourtant déjà considérés comme sûrs par les autorités néerlandaises. En France, les demandes d’asiles les plus nombreuses concernent…l’Albanie, pays qui prétend pourtant rentrer dans l’Union Européenne…
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Une réponse à “Pays-Bas. 85% des migrants réfugiés ne travaillent pas”
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