300 euros par mois pour les mineurs isolés étrangers (nourriture comprise) et, selon nos sources, 32 à 40 euros d’argent de poche pour les mineurs placés par l’Aide Sociale à l’enfance (Dans le Finistère tout du moins) : voilà la différence de traitement, réelle, entre deux composantes aidées par les Départements et par l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Une institution au sein de laquelle les agents se débattent pour réussir à venir en aide aux enfants placés, parfois au prix de conditions de travail très dures.
Ci-dessous le rapport sur l’aide sociale départementale pour 2016 (publié en janvier 2018) :
aide sociale enfance 2016 by Breizh Info on Scribd
Il est demandé à ces personnels de s’occuper de publics très différents. Quel point commun en effet entre un enfant placé parce que victimes de violences dans sa famille, et un mineur isolé étranger (parfois majeur d’ailleurs) ? Il se raconte même que les enfants d’islamistes de retour de Syrie ou d’Irak auraient pu, un temps, être placés sous la responsabilité de l’ASE.
Les budgets eux, c’est à dire l’argent du contribuable, sont en train de s’épuiser petit à petit. Selon ce que nous indiquent plusieurs personnes qui travaillent ou on travaillé dans ce secteur sous tension, priorité est donnée aujourd’hui aux dossiers des jeunes migrants. Des dossiers qui se multiplient, au détriment de ceux concernant les enfants en difficulté qui constituaient par le passé l’essentiel de leur mission.
Alors quand ces jeunes migrants se révoltent, comme à Nantes la semaine dernière, en raison d’une modification dans la façon de percevoir une somme de 300 euros (contre 32 à 40 euros pour un mineur placé mais non migrant) dû à leur comportement et à l’utilisation (pour du commerce illégal) de ces fonds, forcément, cela choque et ne passe pas.
« Jusqu’ici, le département de Loire-Atlantique versait tous les mois 300 euros à chaque pensionnaire de ce foyer où il n’y a pas de restauration. Une somme qui, semble-t-il, servait à d’autres achats, beaucoup moins légaux. Il a donc été décidé de fournir quotidiennement des repas aux pensionnaires du foyer et de ne verser en espèces que 60 euros à chacun d’entre-eux.» explique France Bleu.
Idem lorsque des riverains constatent à Quimper, que de jeunes migrants déjeunent quotidiennement dans une enseigne de fast-food bien connue, ou dans la même cantine qui héberge les policiers de Quimper.
Les pouvoirs publics ont-ils conscience de l’importance que prend ce phénomène ? Les abus multiples auxquels se livrent certains de ces jeunes migrants précarisés, de cultures et de mœurs totalement différentes, à qui des associations ont inculqué qu’ils avaient droit à tout et qu’ils étaient intouchables judiciairement car mineurs, passent de plus en plus mal.
Tout le monde le sait, le voit, et notamment la police, que de la drogue s’achèterait, se revendrait, à Brest, à Nantes, à Rennes, également avec l’argent du contribuable (puisque attribué par les Départements), grâce à des réseaux très organisés, et dans le silence le plus total des associations qui s’occupent de certains de ces délinquants.
La publication mensuelle des recettes et des dépenses précises engagées par les Départements et par l’Aide sociale à l’enfance (ASE) permettrait d’y voir un peu plus clair. Et éventuellement, pour ceux qui estimeraient qu’il s’agit de « mensonges », de « ragots », ou de « surinterprétation » , d’avoir les arguments, chiffrés, pour contredire si nécessaire les langues qui se délient peu à peu.
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