A Saint-Brieuc, la scène semble être quasi hebdomadaire. Le soir, à la fermeture des bars ou des établissements de nuit, des fêtards se feraient dépouiller par des migrants agissant en bandes organisées. Ils les attendraient à la sortie et profiteraient de leur état d’ivresse pour leur dérober des affaires. Ni vu, ni connu.
Ces agressions ont lieu essentiellement entre la place du Chai et la rue des 3 frères Le Goff. Ils impliqueraient très souvent des mineurs isolés étrangers.« Ils circulent entre Rennes et Brest et, ici, traînent souvent place du Chai. Il leur arrive de créer des bagarres pour profiter de la confusion et voler les portables. » confiaient des policiers de la BAC récemment.
La police locale est préoccupée par ce phénomène. Saint-Brieuc est en effet touché par une immigration de plus en plus présente. Il suffit de se promener dans le centre-ville ou dans les zones commerciales pour s’en rendre compte. Cette situation n’est pas sans inquiéter, à tort ou à raison, nombre de femmes résidant à Saint-Brieuc. « Je ne sors plus trop à partir d’une certaine heure ou bien j’évite certains passages » nous confie Lise, une Briochine qui « ne reconnait plus sa ville ». « Avant, il y a quelques années, on savait que c’était notamment du côté de Balzac qu’il ne fallait pas aller. Maintenant, déjà c’est pire là bas, il y a même un établissement qui ne vend plus de boisson alcoolisées pour des raisons religieuses, mais dans le centre-ville, c’est une nouvelle vague de migrants qui est arrivée ».
Selon ses dires, des migrants seraient logés, en nombre, dans des hôtels du centre-ville, gérés par des chefs d’entreprise qui ont trouvé le bon filon pour rentabiliser des établissements défraichis, anciens, et promis à la fermeture si ce public n’était pas logé par l’État, aux frais du contribuable.
D’autres, des mineurs (ou qui se prétendent comme tels sans que le Département ne mène les investigations nécessaires pour réellement vérifier) sont hébergés dans des familles d’accueil. Plus d’une dizaine à Saint-Brieuc, pour 216 jeunes encadrés par le Département, dont la moitié est logée à elle aussi à l’hôtel.
Le 25 septembre dernier, un viol a même été commis par l’un d’entre eux, déjà condamné, au parc des Promenades, ce dernier étant suspecté d’être parti se cacher en région parisienne, sans avoir jusqu’ici, été retrouvé.
Du côté de l’administration, difficile de faire se délier les langues, le « devoir d’accueil » paraissant primer sur la sécurité et le bon vivre des habitants de Saint-Brieuc . Des habitants qui s’inquiètent, en silence, alors que dans le même temps, concernant les commerces, le centre-ville se désertifie au profit de la périphérie briochine.
Crédit photo : Nicolas Lannuzel Flickr (cc)
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