Quand l’attaché parlementaire de Gael Le Bohec (LREM) écrivait sur « sa Bretagne détestée »

Avant de travailler pour le député d’Ille-et-Vilaine Gaël Le Bohec (LREM) en qualité de collaborateur parlementaire, Nicolas Elleouet, était poète à ses heures perdues. En 2014, dans un ouvrage intitulé Les états de l’âme, signé sous le pseudonyme de Nikos Elias, ce dernier y évoquait notamment sa « Bretagne détestée » (voir des extraits ici).

Cet ouvrage, publié en auto édition, est présenté ainsi : « Un sentiment, une émotion, une joie, une déception, tous ces états se couchent sur le papier avec une sincérité criante de vérité.  Ce recueil est un résumé de moments de vie marquants les différentes étapes d’une existence. Dix ans de ressentis inscrits sur le papier pour ne pas oublier les épreuves du passé.»

Compilation d’écrits de collège, ou bien prose récente ? C’est ce que nous avons demandé, pour le moment sans réponse, à M. Le Bohec et à M. Elleouet qui incitait encore récemment à acheter son recueil.

Dans le poème intitulé « La fuite », qui raconte visiblement le départ hors de la région de son auteur, on peut y lire notamment : « J’ai trouvé un nouveau toit, cela en faisant un exploit, quittant ma Bretagne détestée, mais laissant mes amis adorés ». Puis le poème de se terminer ainsi : « Je ne rentrerai pour rien au monde, dans cette Bretagne inféconde, sauf pour rendre ce poème, dernier affront semblable au blasphème ».

Lors de son engagement pour La République en marche, au début de l’année 2017 notamment au sein du comité Bruz-Goven, Nicolas Elleouet expliquait son adhésion ainsi :

« Avec attention, j’ai toujours porté beaucoup d’intérêts envers la politique et ses implications à courts et à longs termes. Je suivais le processus de progression et d’actions du Parti socialiste mais je ne me retrouvais plus dans leur idéologie. L’arrivée d’Emmanuel Macron aussi bien en tant que ministre et désormais en leader du mouvement m’a redonné l’espoir de croire en une évolution politique positive au bénéfice de la population française.

La France et ses habitants ont besoin d’être rassurés dans le progression du pays et d’être acteurs de leurs avenirs.»

Commentaire d’un Breton épris de poésie : « La Bretagne et ses habitants ont besoin eux aussi d’être rassurés quant à l’attachement que porte cet assistant parlementaire à la terre qui, indirectement, lui a offert un travail rémunéré pour 5 ans »

Photo : DR
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