Le Colloque de l’Institut Iliade a rassemblé à Paris, plus de 1000 participants durant toute la journée du samedi 7 avril 2018. Un succès qui confirme l’ampleur que prend, année après année, cet institut de formation au service de la civilisation européenne.
De retour du colloque, Eric Abgraal nous fait le récit de la journée :
Vieux lecteur d’Éléments et partageant les idées du GRECE j’ai appris avec satisfaction la naissance de l’Institut Iliade il y a maintenant cinq ans mais je n’avais jamais suivi de près son actualité. Cependant un Institut de formation m’avait toujours semblé une pièce nécessaire à notre combat pour la perpétuation de notre civilisation européenne, ne pouvant absolument pas faire confiance à notre système éducatif, destructeur de nos valeurs. Par curiosité donc, et le temps me le permettant puisque je suis maintenant dégagé d’obligations professionnelles, je suis allé à ce cinquième colloque dont la thématique était « Fiers d’être européens ».
Dans un temps où les fiertés semblent être de toutes sortes pour le politiquement correct, l’affirmation de notre identité est paradoxalement mal vue (truisme ?) par nos flagellants du XXIème siècle ; la repentance (pour quoi ?) étant le mantra de ceux qui voudraient faire l’opinion. Il me semblait fondamental d’aller écouter des Européens fiers de l’être et nous rappelant que s’il existe de par le monde plusieurs espaces civilisationnels , le notre a quand même le mérite d’avoir été porteur de valeurs spécifiques pendant les trois millénaires derniers, l’une de celles-ci étant la notion d’héritage culturel dont les manipulateurs actuels veulent nous priver …
D’abord j’ai été agréablement surpris par le nombre et la qualité des participants : sans doute autour de 800 personnes (NDLR : 1050 entrées payantes) ayant fait le choix de venir dans cette enceinte de la maison de la chimie afin de se retrouver entre personnes du même monde, celui de l’Europe plurimillénaire. Quelques réflexions entendues m’ont fait sourire (d’un sourire apaisé) : « Enfin, nous sommes salués par des gens polis et courtois », « Je me sens bien ici » … Bref, loin du monde de la décadence … Des personnes aimables, habillées dans des tenues correctes (courtoisie vis-à-vis des autres), montrant une volonté de réel « vivre ensemble ». Présence notable de jeunes (et je songe au travail immense qui les attend et à la nécessité de leur formation) et de femmes (les premières menacées par les comportements sauvages des grands remplaçants ex chances pour l’Europe). Je ne peux m’empêcher de penser à Athéna sous qui est placé le patronage de l’Institut et à toutes les femmes qui œuvrèrent et œuvrent encore pour la perpétuation de notre civilisation en montrant une autre de ses valeurs : la place de celles-ci, libres et non soumises, contrairement aux régressions inadmissibles que la doxa actuelle laisse encourager tout en adoptant une façade de compassion ou de militantisme …
Trois lieux de passage : l’amphithéâtre dans lequel les conférences ont eu lieu ; une salle avec des stands dédiés aux activités de l’Iliade (club des 100 : ressources financières indispensables, présentation des axes de l’institut, espace dédicace …), une deuxième grande salle avec les amis de l’institut (Revues de réflexion , activités, médias de réinformation…) , implication importante des jeunes formés par l’institut …
Au niveau des intervenants je ne détaillerai pas le déroulement que l’on peut trouver ici.
Je me contenterai de donner mes impressions de « spectateur » à la fois novice et éclairé. D’abord je signalerai la grande qualité des interventions, je suis assez exigeant et j’ai entendu des discours construits, nourris, charpentés, allant à l’essentiel mais non caricaturaux. Bref un appel à la réflexion permettant un véritable dialogue et une construction à partir d’idées qui auraient pu conduire à des divergences mais qui au contraire (et c’est la richesse de la dialectique, une de nos pratiques propres à la civilisation européenne) dépassées permettent une argumentation solide.
Je pense notamment à l’intervention de Paul Marie Couteaux qui loin de s’enfermer dans un dogmatisme étatique (« souverainiste ») a fait évoluer sa pensée permettant une ouverture vers des régionalistes, des fédéralistes européens ; car notre Europe est diverse et la diversité est sa richesse. Nous avons trop souffert d’ostracismes dans nos milieux (les droites pour résumer) pour que nous ne réunissions pas enfin à nous orienter vers ce qui nous unit : le réarmement intellectuel de notre Europe. (Vivre une Europe forte ou mourir par anéantissement et « métissage » pour ne pas dire soumission à des mœurs barbares…).
Cette Europe qui se bat et nous montre le chemin est aussi celle de nos frères plus à l’Est qui réussirent à se débarrasser du communisme et souffrent aujourd’hui de la technocratie capitaliste « européenne » (en fait l’affiliation à l’idéologie « mondialiste » déstructurante) , Ferenc Almassy nous montra l’exemple de la Hongrie ( Ouh là là j’entends les grincements des plumes des plumitifs ) qui réussit à fédérer d’autres pays européens refusant l’immigration extra-européenne afin de nous préserver …
Son intervention fut particulièrement applaudie , certainement à cause de l’exemple qu’il nous montrait. Le choix peut encore être fait (et c’est la nécessité de l’œuvre de formation) entre la décadence européenne (LGBT, « féministes » soumises, collabos du grand remplacement…) et une renaissance basée non par sur un passéisme ou une nostalgie impossible mais sur une réappropriation de nos valeurs et de nos exemples de résistance. D’où l’importance de connaître d’où nous venons (d’où aussi les tentatives de réécrire l’histoire par les nihilistes) afin de construire l’Europe des générations futures.
L’Iliade me paraît donc absolument nécessaire afin de contribuer à la réflexion (ce colloque en est un pilier) , de former les cadres qui prendront la relève dans des conditions extrêmement difficiles pour l’avenir de notre civilisation ( démographie et doxa niveleuse) et de continuer à porter la flamme des dieux de l’Olympe …
Le colloque a aussi été l’occasion de la parution d’un petit livre résumant les axes de pensée de l’Institut, livre que je recommande à tous : « Ce que nous sommes » ; un novice pourra y trouver des pistes fondamentales et quelqu’un de plus averti (c’est mon cas) une synthèse permettant d’avancer encore.
En conclusion ce colloque m’a permis de franchir une nouvelle étape dans mon approche du combat identitaire européen en montrant que le nécessaire réarmement intellectuel de notre peuple avait trouvé une école , un institut de formation de qualité permettant une articulation entre des idées développées par des penseurs souvent difficiles par le biais de revues ou de livres ( Éléments, Réfléchir et Agir ; publications du GRECE…, livres de base …) et un terrain ( peuple , militants politiques…) souvent démuni et livré au formatage par les media.
Je souhaite donc bon vent à L’Iliade et recommande fortement à tous les lecteurs de cet article intéressés d’aller fréquenter le site.
Je répète que je suis simplement un amateur éclairé et que je n’ai pas (pour l’instant mais cet instant sera bref) de lien avec l’Iliade. Vive l’Europe aux cent drapeaux et à la longue mémoire !
Eric ABGRAAL
Crédit photos : DR
[cc] Breizh-info.com, 2018, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine