Suite à la profanation de la tombe de l’Abbé Yann-Vari Perrot (lire ICI) ainsi qu’aux tags commis sur la chapelle de Koad Keo à Scrignac durant le weekend pascal, Youenn Caouissin nous fait part de sa colère.
J’ai tant pleuré sur la Bretagne
Tandis que son père, Herri Caouissin, fut le secrétaire de l’abbé Perrot, Youenn Caouissin est désormais le légataire testamentaire du fondateur de Feiz ha Breizh. Il est par ailleurs l’auteur du récent ouvrage J’ai tant pleuré sur la Bretagne, un livre retraçant la vie de Yann-Vari Perrot.
Ce livre de 700 pages, publié à la fin de l’année 2017, est un véritable pavé jeté dans la marre de l’Emsav. Remettant bien des choses à leur place quant à la vie et à l’action de l’Abbé Perrot ainsi qu’aux nombreuses calomnies dont il fut la cible depuis sa mort, la plume de Youenn Caouissin a également fait grincer des dents une partie du mouvement culturel breton actuel. En témoigne par exemple (page 540) une discussion très politiquement incorrect du milieu des années 1970 entre quelques personnalités bretonnes dont Polig Montjarret, père du Festival Interceltique de Lorient.
« Drapeau rouge »
À l’heure où l’extrême gauche met les bouchées doubles pour effacer ce qu’il reste d’identité bretonne, l’immense travail réalisé par l’Abbé Perrot et par ses fils spirituels pour la défense de la Bretagne, à défaut de pouvoir être contesté, en fait encore rager plus d’un visiblement. Au point d’en arriver à cette abominable profanation !
Quant à cette signature « FTP » faite à la peinture rouge sur la chapelle de Koad Keo, ses auteurs devraient s’intéresser de plus près au parcours de leurs « idoles » communistes de l’époque. De l’assassinat d’un prêtre désarmé à la profanation de sa sépulture, à 75 ans d’intervalle, la lâcheté est toujours la même !
Crédit photo : Breizh-info.com
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