Nous avons diffusé jeudi soir les photos prises du Monument aux morts de Nantes, tagué par des manifestants, vraisemblablement issus de la petite mouvance d’extrême gauche (écriture inclusive oblige) qui sévit localement. Des photos qui ont provoqué la colère des internautes, révoltés tandis que Johanna Rolland, qui a pourtant récemment « négocié » avec cette même mouvance d’extrême gauche sur les migrants, a décidé de porter plainte :
« Je condamne avec la plus grande fermeté cet acte, qui constitue une injure à la mémoire des soldats tués durant la première guerre mondiale et à celle de l’ensemble du monde combattant, à qui ce monument rend hommage, à la douleur de celles et ceux qui ont perdu un proche durant un conflit, ainsi qu’une profonde marque d’irrespect à l’égard du sens profond de ce monument : il porte en effet la mémoire du sacrifice de ces soldats pour constamment nous rappeler la valeur de la paix. »
Sur les réseaux sociaux, ce sont des propos d’une autre teneur qui sont rédigés :
« Et ce n’est pas la première fois que cet outrage est fait à nos poilus à Nantes ! D’ailleurs, qui peut dire à ces crétins qu’il n’y avait pas de femmes parmi ces morts ?» s’interroge Quentin. « Par définition, ils ne respectent rien, leurs valeurs sont fondées sur l’anarchie, à partir de là… Je les hais plus que tout ! » écrit François Thiebaudt.
Et Anne de s’étonner : « les médias nous beurrent la raie avec l’extrême droite mais c’est bien l’extrême gauche qui fout la merde en permanence !!! »
Fabrice Olivier écrit : « Ces gens de gauche et d’ultra gauche n’ont rien de bon dans la tête, ils n’ont même pas le courage de s’exprimer ouvertement, mis à part dans leurs meetings en s’adressant à des gens aussi débiles qu’eux… Ils ont seulement la chance de vivre à notre époque et dans ce pays, dont les dirigeants n’ont plus aucune moralité ni plus de patriotisme, la mémoire de tous ceux qui ce sont battus et sont mort pour notre liberté est bafouée, salie, c’est scandaleux ! ».
Suite à la plainte, une enquête pourrait être ouverte. Les évènements passés à Nantes (violences en marge des manifestations, occupations illégales, dégradations revendiquées …) tendent toutefois à démontrer que le parquet semble être plus rapide à « dégainer » lorsque la Ligue des droits de l’homme dépose plainte – des réquisitions judiciaires ont été très rapidement ordonnées auprès de plusieurs médias locaux ayant reçu un communiqué émanant d’un groupe anti migrants – que lorsqu’il s’agit de l’extrême gauche locale, qui pourtant, via sa plateforme Nantes Révoltée, assume ouvertement une stratégie de violence urbaine.
Crédit photo : breizh-info.com
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