Désolé d’intervenir dans un débat convulsif. Il y a des jours où ma vieille carcasse bouge encore. Je ne vous parlerai pas de l’indignité des « retraités » qui, pour sauver 40 euros de leur pension (supérieure à 1500 euros !), manifestent dans les rues en criant comme des galopins pédophilés. Je ne vous parlerai pas des minutes (devenues des heures) d’attente devant la rampe de sortie du « parking » de Nanterre, en somnolant aux commentaires des spécialistes de la Lybie. Je ne vous parlerai pas non plus de la franche rigolade devant la mémé-rock débitant ses calembredaines pour justifier le gang filial. Bref, toute une arrière-saison complètement décalée put défiler sur mon petit écran (un large, quand même !) sans que je me sente concerné (jeux paralympiques compris). J’en étais là lorsque je me suis redressé en entendant les propos ahurissants d’un grand moustachu, sortant d’un cabinet d’antiquités où il avait représenté la CGT du rail…
Ce grand moustachu reprenait, pour la dire issue « d’une poubelle », une information parue dans le Parisien du matin. J’y étais déjà aller voir en cherchant ma pâtée quotidienne… Selon l’article, dénoncé par ce grand moustachu, un représentant dudit syndicat CGT, inscrit à la gare de Lyon tout en étant « conducteur » de RER (!??), »secrétaire général de la CGT-Paris gare de Lyon »… aurait déclaré, dans un message diffusé parmi sa clientèle, que « les cheminots ne s’interdiront rien »… qu’ils s’ingénieront à « désorganiser fortement le plan de transport et les travaux ». Ce « responsable » irresponsable prédisait une belle pagaille… précisant que « les agents ne seront pas au bon endroit, les rames perdues au milieu de nulle part… » De la révolution léniniste en veux-tu en voilà.
Cela m’a rappelé ce que je venais de vivre, lundi 19 mars (saint Joseph, ayez pitié!) en fin de matinée, avec le train-bombardier parti de Meaux à 11 heures 20.
Passé le tunnel après la Marne, le voilà qui ralentit et se traîne petite vitesse jusqu’à Lagny-Thorigny en nous prévenant d’avoir à descendre dans cette gare en raison d’une avanie dans la mécanique dudit bombardier. Nous optempérâmes, évidemment. Et la machine repartit à vide vers une voie de garage sise probablement près du centre de tri voisin de Vaires-Torcy, où les cheminots ont leur repaire… Je suis méfiant, de nature. Je parierai que c’était un « essai » de malfaisants. Depuis qu’ils sont mis en service, les bombardiers se sont toujours conduits parfaitement. J’en suis très content.
Conclusion : le grand moustachu, « secrétaire général de la CGT-Rail », devrait savoir – en tout cas je lui apprends – que sa « poubelle » a un nom, Bérenger Cernon, « secrétaire général de la CGT- Paris gare de Lyon », qui possède une rente de situation sur Google.
Gérard GUICHETEAU
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