Silence total dans la presse française sur ce qui pourrait constituer le plus grand scandale de viols collectifs sur mineurs et d’abus en tout genre de l’histoire du Royaume-Uni.
Un gang ethnique a pu en effet violer, en toute impunité, jusqu’à 1 000 jeunes filles (la plupart d’origine européenne) en l’espace de plusieurs décennies, dans la ville de Telford à 48 km à l’ouest de Birmingham. C’est le DailyMail qui rapporte l’histoire.
Ces jeunes filles ont été droguées, battues et violées par des gangs de Pakistanais actifs depuis les années 1980. Certains membres de ces gangs ont été condamnés par le passé :
- Ahdel Ali (25 ans) condamné à 26 ans de prison dont 18 ferme ;
- Mubarek Ali (29 ans), son frère, condamné à 22 ans de prison dont 14 ans ferme. Tous deux ont été inscrits à vie sur la liste des délinquants sexuels ;
- Mohammed Ali Sultan (26 ans) ;
- Tanveer Ahmed (40 ans) ;
- Mohammed Islam Choudhrey (53 ans) ;
- Mahroof Khan (35 ans) ;
- Mohammed Younis (60 ans).
Comme dans les autres affaires similaires, les auteurs étaient très majoritairement d’origine pakistanaise et bangladaise et de religion musulmane.
La presse anglaise et certains élus s’interrogent sur le silence des autorités, se posant la question de savoir si, en raison des origines ethniques des accusés, et de celles (européennes) des victimes, elles n’auraient pas fermé les yeux et si d’autres criminels, plusieurs centaines possiblement, n’auraient pas agi en toute impunité.
Par crainte d’être considérées comme « racistes », les autorités ont en effet longtemps refuser d’enquêter.
Un grand nombre de travailleurs sociaux et de victimes impliqués dans l’enquête ont déclaré que la police et le conseil local n’étaient pas disposés à les aider et ont même parfois délibérément entravé leurs efforts pour dénoncer et arrêter les auteurs de ces actes. « La police a refuser d’enquêter cinq fois de suite sur une affaire récente jusqu’à l’intervention d’un député ». Une victime a renoncé à ses démarches pour faire condamner les criminels parce qu’elle « ne se sentait pas soutenue émotionnellement » par la police. Une autre a affirmé que « les agents de police l’avaient découragée à poursuivre sa plainte après qu’elle leur ait dit qu’elle avait parlé au journal The Mirror »
Les travailleurs sociaux étaient au courant des abus depuis les années 1990, mais il a fallu une décennie à la police pour lancer une première enquête.
La députée conservatrice de Telford, Lucy Allan, a déjà demandé une enquête similaire à celle sur un autre scandale de viols collectifs sur des enfants à Rotherham et a qualifié les dernières révélations d’« extrêmement graves et choquantes ».
« Il doit maintenant y avoir une enquête indépendante sur l’exploitation sexuelle des enfants à Telford afin que notre communauté puisse avoir une confiance absolue dans les autorités », a-t-elle déclaré au journal.
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