Depuis jeudi 8 mars, l’extrême gauche nantaise et leurs protégés occupent donc un nouveau squat – après leur expulsion du château du Tertre qu’ils ont saccagé.
Situé rue Maurice Sibille, en plein centre ville, dans le prolongement du superbe cours Cambronne, ce squat occupe une ancienne maison de retraite vide d’occupants. La maire de Nantes, Johanna Rolland (PS), qui a pourtant visionné les images des locaux saccagés de l’université, a préféré capituler.
#Migrants #Nantes Occupation d’1 ancienne maison de retraite rue Sybille (sic): j’ai décidé de ne pas demander d’expulsion avt la fin de la trêve hivernale. Réunion en cours entre mon adjointe @bassalaicha &assos pr fixer les modalités de maintien ds les lieux #humanité #responsabilité
— Johanna Rolland (@Johanna_Rolland) 8 mars 2018
« Elle endossera donc la responsabilité des dégradations et nuisances qui seront commises dans le squat et alentours » nous confie un riverain en colère.
A noter que la CGT a soutenu cette nouvelle occupation, tout comme des associations de la gauche nantaise, signe que tout ce petit monde se regroupe sur ce sujet de société, fondamental mais sur lequel les opposants agissent et parlent peu.
Ces militants d’extrême gauche n’hésitent pas à menacer physiquement des passants prenant photos ou vidéos sur la voie publique, sans que les forces de l’ordre n’interviennent pour autant, dépassées qu’elles sont comme à chaque fois dans ce type d’évènement.
Le Front national a toutefois publié un communiqué vendredi, titré « La mairie de Nantes valide l’invasion migratoire sur le territoire de la commune »
« À Nantes, après l’occupation de l’ex-école des beaux-arts, du château du Tertre et de la fac de Lettres pendant plusieurs mois, c’est maintenant une maison de retraite qui est prise d’assaut par des migrants aidés par l’extrême-gauche. La mairie, comme l’avait fait le président de l’Université de Nantes au départ, a validé cette installation scandaleuse de ces nombreux migrants qui se font passer pour mineurs.» expliquent Arnaud de Rigné et Eléonore Revel, responsable du FN en Loire-Atlantique.
La police est partie. «La maison de retraite est à nous» crient les migrants. #Nantes pic.twitter.com/8VUCgXx4oR
— 20 Minutes Nantes (@20minutesnantes) 8 mars 2018
« Ces installations sont scandaleuses à double titre. Tout d’abord, elles se font de façon totalement illégale, et au préjudice des occupants – des étudiants notamment – et des propriétaires. Ensuite, il est avéré que le château du Tertre a été largement vandalisé, avec une innombrable quantité de tags à l’intérieur. Qui paiera la facture? Le contribuable nantais une fois de plus.»
Et le parti de Marine Le Pen de demander que « cessent ces arrangements entre la mairie de Nantes et ces activistes d’extrême-gauche qui cherchent à loger partout ces migrants, dont on peut s’interroger sur le but final.»
Avant de condamner « une triste illustration de l’invasion migratoire qui est à l’œuvre dans notre pays.»
Le FN appelle à la mobilisation de tous les opposants – sans toutefois dire si une manifestation ou un rassemblement s’organisera prochainement.
Crédit photo : DR
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