On connait désormais le montant de la dépense destinées au financement des frais de fonctionnement des centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) imputables aux prestations prises en charge par l’aide sociale de l’État.
Au total, pour l’année 2018, le coût est de 302 137 877 millions d’euros pour la France, soit 4 euros pris dans les poches de chaque Français pour quelque chose qui ne le concerne pas et pour lequel il n’a pas voté.
Les chiffres viennent d’être publiés au Journal Officiel, via un arrêté du 2 mars 2018.
Pour comparaison, ce chiffre représente un tiers de l’argent qui rentre dans les caisses de l’Etat du fait des amendes liées aux radars automatiques.
Pour les CPH (centre provisoire d’hébergement), le coût global est de 47 513 875 € dont 3 084 250 € en Bretagne soit environ un euro en plus par habitant.
Notre région, qui a été le plus sollicitée et contrainte pour ouvrir des CADA et autres centres pour migrants aux noms administratifs très brouilleurs de piste, touche par ailleurs 15 188 745 € pour les CADA.
En Pays de la Loire, il est de 17 893 395 € tandis que c’est la région Auvergne Rhône Alpes qui « touche le jackpot », avec 40 697 865 €.
A noter que les chiffres sont en très légère augmentation, puisque l’an passé, la dotation totale s’élevait à 301 776 558 € et en Bretagne à 14 818 635 €.
La Bretagne historique compte actuellement 19 CADA, dont 8 en Loire Atlantique, 3 en Ille et Vilaine, Finistère et Morbihan, et 2 en Côtes d’Armor.
A ce coût, il faut encore ajouter (au moins) le coût de la procédure de demande d’asile, mais aussi de l’ADA (aide aux demandeurs d’asile) que ces derniers perçoivent pour obtenir une partie du coût de cette immigration (partie à laquelle il faut ajouter le coût de toutes les autres structures administratives, de la lutte contre l’immigration clandestine, des reconduites à la frontière …)
L’organisation de l’immigration en France, une gabegie qui ne dit pas son nom ?
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