Expulsés la veille du château du Tertre à l’Université qu’ils occupaient depuis fin novembre – et qu’ils ont laissé dans un état déplorable, l’ultra-gauche et les clandestins ont tôt fait de trouver à se reloger. En plein centre-ville et avec la bénédiction de Madame Rolland.
Le matin du 8 mars, une dizaine de personnes ont investi une ancienne maison de retraite appartenant à Nantes Métropole Habitat, qui donne sur les deux rues de Bréa et MauriceSibille. La mairie de Nantes a donné son accord pour que les squatteurs restent jusqu’au 31 mars au moins, la police déployée ce midi n’a donc pu intervenir ; les riverains, abandonnés de tous, sont très énervés.
Nantes. Le château du Tertre saccagé par les squatteurs gauchistes et migrants
La présidence de l’Université a aussi été vandalisée ce matin, avec un extincteur de peinture orange. La maison de retraite, fermée depuis plusieurs mois, appartient à Nantes Métropole Habitat. elle possède plusieurs dizaines de chambres équipées de sanitaires sur plusieurs étages. L’établissement, jusqu’alors en bon état, dispose d’un réfectoire tout équipé et est alimenté en eau et électricité.
En début d’après-midi, ils étaient ainsi plusieurs dizaines de squatteurs d’origine africaine – parmi lesquels apparemment aucun mineur – à s’agglutiner devant le bâtiment et aux deux premiers étages. Habits de marque, smartphones dernier cri, visiblement ils avaient moins besoin de solidarité que certains Français. Avec eux, cagoulés pour certains, se trouvaient les troupes de choc de l’extrême-gauche locale qui ont établi un poste de garde sur le toit. Avec les squatteurs, il y avait quelques personnes et un drapeau de la CGT Semitan. Les agents des transports nantais qui ont été agressés par des « mineurs » isolés tout à fait majeurs, mais sans papier ni billets, dernièrement sur l’île Beaulieu ou encore avant à la Trocardière, apprécieront.
« Et voilà, on a encore baissé notre froc »
Vers 14h, la police – pour l’essentiel des CRS déjà déployés dans les rues voisines – a reçu l’ordre de sa hiérarchie de se replier et de ne pas intervenir, la Ville ayant permis aux squatteurs de rester sur les lieux jusqu’au 31 mars. « Et voilà, on a encore baissé notre froc », commente à chaud un policier sur les lieux de l’intervention. « La mairie de Nantes a dit à notre hiérarchie de ne pas intervenir, donc on n’y va pas. Pourtant il n’y a pas un seul mineur, et des majeurs qu’on connaît déjà défavorablement pour divers délits. Sans compter qu’ils sont tous clandestins, donc n’ont rien à faire en France ».
« Notre quartier va être complètement pourri »
Pendant ce temps là, les riverains constataient qu’ils étaient abandonnés par la mairie. « Bah oui, ce n’est pas dans le centre, genre près de la mairie, à 50 Otages, pas chez les bobos, ici on vote mal – c’est pile le bureau de vote qui vote le plus UMP [LR], la mairie n’a pas de raison de nous protéger, on avait qu’à bien voter ! », ironise un retraité. Michel est locataire tout près du squat, « même le 31 mars, c’est trop. Bonjour la faune ! Des délinquants qui traînent ici près du square, au Hangar [à Bananes] ou à Commerce, des gauchistes cagoulés, je me casse ! Je trouverai mieux, sans peine, ailleurs ».
Michel et Francine habitent juste au coin de la rue. « On est retraités, on en a vu d’autres qui étaient là pour soutenir les squatteurs , on leur a demandé pourquoi vous ne les prenez pas ? Ils ont tous répondu qu’ils n’avaient pas de place, comme par hasard . En attendant c’est notre quartier qui va être pourri ». Juste à côté, un couple de retraités promène son chien : « on le promène à 23h, maintenant c’est fini. On va mettre une annonce, échange cocker contre rottweiler. Franchement, c’est n’importe quoi, ça se voit que Johanna [Rolland, maire (PS)] n’habite pas ici, elle n’a pas vu ceux qui viennent d’occuper le bâtiment ». Un autre couple réagit : « ils vont ramener leurs copains, qui vont s’amener en masse dormir et voler ici, il y en a des choses à voler, bravo, merci Mme Rolland ! ».
« au Maroc, chez moi, on ne peut pas squatter comme ça chez les gens ».
Pas très loin du squat, il y a un chantier : « c’est n’importe quoi tous ces squats », estime Hacine, « au Maroc, chez moi, on ne peut pas squatter comme ça chez les gens ». Pierre vit aussi tout près du squat : « si on laisse faire ça, c’est la fin de tout. Johanna Rolland s’en fout, elle est loin, mais un jour ça peut être dans son bureau. En gros, je me fais virer de chez moi parce que je ne paie pas mes loyers, je me pointe dans son bureau avec quelques cagoulés, des noirs et un drapeau de la CGT, et c’est bon, je peux rester ? C’est n’importe quoi ».
Un autre riverain n’a « pas l’intention d’attendre qu’on [le] cambriole. Je vais faire mettre une alarme. Notre quartier est abandonné par la mairie, à quoi sert qu’on paie des impôts et le stationnement ? Les deux sont carabinés ici, on rapporte certainement plus à la mairie que ces squatteurs. Et en plus on va subir la délinquance, le bordel, les cris… et ils ne seront certainement pas partis le 31 mars, quoi qu’en dise Mme Rolland ». A quelques mètres, avec force cris, les squatteurs commencent à rentrer des canapés et des matelas.
Louis Moulin
Crédit photos : Breizh-info.com
[cc] Breizh-info.com, 2018, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine