Depuis fin novembre 2017, un collectif d’ultra-gauche et plusieurs dizaines de migrants africains soi-disant « mineurs isolés », mais en fait largement majeurs pour la plupart occupaient une partie du sous-sol du bâtiment Censive et le château du Tertre.
Squatteurs et clandestins ont été expulsés ce matin du 7 mars à 7 heures du matin. L’expulsion a mobilisé plusieurs centaines de policiers ; la trêve hivernale ne s’applique pas, car c’est un squat et l’université avait obtenu en décembre encore la décision judiciaire légitimant une expulsion.
L’occupation du château du Tertre par l’ultra-gauche et les clandestins a donné lieu à une valse-hésitation spectaculaire de la part de la présidence de la fac, qui a capitulé à plusieurs reprises, repoussant sans cesse une expulsion qui était déjà prévue à la fin du mois de décembre. Le château squatté a été dégradé dans le cadre d’activités « décoration », ses abords bêchés. Une centaine de personnes ont été trouvés par la police dans les deux bâtiments – Censive et Tertre, notamment des migrants majeurs et de loin, âgés de 30 ans et plus. Un militant d’ultra-gauche, grimpé sur le toit du château du Tertre, en est redescendu quelques heures plus tard.
Il est fort probable que l’extrême-gauche n’en restera pas là et cherchera à occuper un nouveau lieu, les quelques 1600 € collectés par la cagnotte étant évidemment insuffisants pour loger tout ce monde dans la légalité. L’objectif n’est pas en effet de venir en aide à ces migrants – qui ne sont qu’un prétexte – mais abattre les frontières et imposer à tous l’immigration de masse.
Louis Moulin
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