« Le chauffard insulte et crache sur deux policiers » titre sobrement un quotidien régional bien connu. Pas un mot sur le comportement de l’individu, chauffard routier coupable d’un délit de fuite et poursuivi par des policiers, à Rennes, le 24 février dernier au matin.
Interpellé dans la foulée, l’individu, passablement énervé d’autant plus qu’il était arrêté par deux femmes, lâche : « sur le Coran, je vous tue tous, sales blancs ». Il s’avérera, outre les menaces de mort et les propos racistes, que l’individu, en état d’ivresse, en défaut d’assurance, et sous le coup d’une ordonnance pénale datant de début février 2018, a été laissé libre dans la foulée de sa garde à vue, et convoqué en justice pour le 3 juillet prochain.
Une décision qui a fait bondir le syndicat Alliance, qui a réagi à ce sujet, indiquant que la République serait en danger, demandant que ces faits soient traités à hauteur de leur gravité, et « s’étonnant que les outrages et rébellions avec menaces de mort soient banalisés », sans toutefois évoquer le racisme anti blanc.
Sur son compte twitter, le conseiller régional du Front national Gilles Pennelle, qui relaie le communiqué d’Alliance, apporte son soutien aux policiers, tout en s’étonnant que « Pour Ouest France » cette violence verbale ne constitue que « insultes graveleuses ».
Rennes: menaces de mort, insultes sexistes et racistes contre deux policières..l’individu remis en liberté ! On notera que pour @OuestFrance , ce sont des « insultes graveleuses »
Tout mon soutien aux policières. Je condamne avec fermeté cet insupportable laxisme judiciaire pic.twitter.com/MF0yBGvz3x— Gilles Pennelle (@GillesPennelle) 1 mars 2018
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