Le Point, hebdomadaire de la presse subventionnée en France, vient d’être prise en flagrant délit de désinformation concernant les élections générales en Italie qui auront lieu le 4 mars prochain.
« Italie : l’UE veut une grande coalition pour éviter le « pire scénario », titre le magazine dans son éditions en ligne du 26 février 2018, reprenant en partie une dépêche de l’AFP évoquant les élections en Italie. dès le début de l’article, le ton est donné : « Les élections générales italiennes, programmées le 4 mars, pourraient placer la droite et l’extrême droite au pouvoir, ce qui inquiète les Européens.».
Ce passage – qui n’est pas présent dans la dépêche AFP – est un commentaire du journaliste rédacteur de l’article.
Il s’agit d’un bobard, bien entendu puisque « les Européens » – 512 millions estimés dans l’Union européenne – ne s’inquiètent bien évidemment pas tous, loin de là, de la victoire possible de la droite et de ses alliés aux élections générales italiennes. Dans le pays de Garibaldi, cette victoire signifierait simplement que les Italiens se sont prononcés démocratiquement pour les listes de droite, ce qui semble ne pas effleurer l’auteur de la dépêche.
L’AFP elle même est prise en flagrant délit de désinformation dans la dépêche originale, où l’on peut lire : « L’Union européenne s’inquiète des risques de paralysie de l’Italie au lendemain des élections générales du 4 mars et mise sur un accord de grande coalition entre les familles politiques pro-européennes afin d’éviter le « pire scénario » ». Y a t-il eu un vote des États membres de l’UE exprimant cette inquiétude ? Non.
En réalité, « Les Européens » comme « L’Union Européenne s’inquiète », sous la plume du Point et de l’AFP, c’est en réalité Jean-Claude Juncker, le tout-puissant président de la Commission européenne, qui aurait « résumé le sentiment général à quelques jours des élections générales italiennes.», selon l’AFP.
« Sentiment général », « Les Européens », « L’Union Européenne s’inquiète » : c’est ce qu’on appelle tout simplement de la manipulation médiatique visant à faire croire aux lecteurs que les peuples d’Europe seraient inquiets de la possible victoire de Berlusconi et de ses alliés ou encore de l’impossibilité de former un gouvernement en Italie.
En réalité, ce qui fait peur aux décideurs, qui mandatent manifestement la presse subventionnée pour relayer leurs opinions et en faire des vérités absolues, c’est que « L’opinion publique italienne est en train de basculer vers les partis anti-européens qui ont un discours antimigrants », comme l‘ a déclaré à l’AFP un autre responsable européen à Bruxelles.
En conclusion, on est en présence d’un joli bobard, conjugué entre l’AFP et Le Point, piloté habilement par des responsables de l’UE. Responsables qui, au passage, n’ont JAMAIS été élus par les peuples d’Europe pour mener à bien leurs missions grassement rémunérées… par les Européens – chaque contribuable européen finance en effet le salaire de ces oligarques.
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