Vannes. Violents affrontements entre bandes rivales à Ménimur

21/02/2018 – 06h50 Vannes (Breizh-info.com) – Ménimur et Kercado sont deux quartiers dits « sensibles »de l’agglomération de Vannes qui défraient malheureusement souvent l’actualité. Peuplés d’une part importante de populations d’origine extra-européenne, ils sont en proie à une hausse inquiétante de l’insécurité. Le soir du vendredi 16 février en a été une nouvelle illustration. Plusieurs bagarres entre des bandes de jeunes délinquants ont éclatées dans ce quartier sensible.

Trois bagarres entre bandes rivales

C’est Le Télégramme qui révèle discrètement l’information ce mardi. « Plusieurs affrontements entre bandes rivales ont émaillé la soirée de vendredi, dans le quartier de Ménimur. Une première bagarre a éclaté vers 18 h, devant le bar-brasserie, place Henri-Auffret. Puis une deuxième, vers 19 h 20, rue Eugène-Delacroix […]. Des témoins évoquent une troisième bagarre générale, vers 21 h 30. »

Nous avons joint Giselle [le prénom a été modifié], habitante du quartier. Elle a été témoin de l’une des bagarres et en était toujours très choquée : « Je n’ai pas tout vu avec précision car cela allait très vite. Je n’avais pas encore baissé mes volets donc j’ai accouru à ma fenêtre lorsque j’ai entendu des cris et des grands bruits. Je dirais qu’ils étaient quinze ou vingt de chaque côté avec des objets dans les mains pour certains. » Et l’affrontement aurait été bref : « Je pense que ça a duré même pas 5 minutes. En tout cas j’ai eu l’impression que c’était finalement assez bref. » Reste un sentiment de peur et de colère : « C’était des sauvages, tout simplement. J’ai été effrayée car ce genre de violences est quasiment inconnue pour moi. On aurait dit un reportage sur les banlieues parisiennes. Je sais bien que Ménimur a beaucoup changé ces dernières années mais ça fait très peur de voir ça… »
Interrogée sur la composition ethnique des bandes rivales, Giselle évoque « plusieurs bagarreurs au moins [qui] n’étaient pas Bretons de souche mais cela s’est passé assez loin de ma fenêtre donc je ne suis pas certaine à 100 % ».

Même sentiment de peur chez les gens du quartier selon elle. « Le lendemain matin on a un peu échangé là-dessus avec ma voisine. Pour elle, c’était le signe que tout allait s’empirer dans le quartier. Mais que faire pour empêcher la hausse des violences ? »

Ménimur, quartier sensible rongé par l’insécurité

En fin d’année dernière, une réunion publique avait été organisée à Ménimur afin d’évoquer les problèmes d’insécurité du quartier. Le maire de Vannes, David Robo, des représentants de la police nationale ainsi que du bailleur social Vannes Golfe Habitat étaient présents face aux habitants. Cette réunion très tendue n’avait finalement débouché que sur la décision d’installer quelques caméras de surveillance et de murer quelques caves où le trafic de drogue avait lieu.

Ces mesures n’ont évidemment pas réglé le problème de fond et les violences de la semaine dernières le démontrent.

L’influence de l’immigration à Vannes

Ménimur est l’un des deux quartiers dits « sensibles » de la ville de Vannes. Avec son « grand frère », Kercado, il alimente le trafic de drogue de la région. Ces deux quartiers voient la violence et les trafics augmenter au fur et à mesure de l’arrivée de populations extra-européennes, en provenance de la région parisienne ou d’ailleurs.

Outre l’islam – Vannes compte plusieurs mosquées – c’est bien la délinquance qui augmente. « C’est un fait, la part de personnes d’origine extra-européenne dans le total des actes de délinquance est très largement supérieure à leur part dans la population totale de Vannes » nous confiait en fin d’année dernière un policier morbihannais.

Ce phénomène a-t-il une origine sociale ? Le policier avait balayé cette explication : « A la marge, sans doute que le taux de pauvreté joue, évidemment. Mais des Bretons, pauvres voire extrêmement pauvres, il y en a un sacré paquet dans le département. Pour autant, on ne les voit pas commettre autant d’actes de délinquance. Il y a un vrai problème de fond mais personne n’ose en parler ! » Et le fonctionnaire de pointer du doigt « une culture de l’argent facile et de la fierté d’être allé en prison ou de vendre de la drogue. La violence est également inhérente aux valeurs de ces jeunes. Je ne sais pas d’où ça vient et je ne sais même pas si c’est modifiable. Ce que je sais juste c’est que c’est quelque chose que tous les policiers et gendarmes de France et de Navarre savent parfaitement. Même nos haut-gradés, obligés de faire des courbettes, le savent très bien. »

Crédit photo : qwesy qwesy [CC BY 3.0]
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